Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 29 décembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



5e jour dans l'Octave de Noël


Saint(s) du jour : Saint Thomas Becket (+ 1170)

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Sainte Thérèse d'Avila : « Syméon prit l'enfant dans ses bras »


Première lettre de saint Jean 2,3-11.

Et voici comment nous pouvons savoir que nous le connaissons : c'est en gardant ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n'est pas en lui. Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l'amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit marcher lui-même dans la voie où lui, Jésus, a marché. Mes bien aimés, ce que je vous écris n'est pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous aviez dès le début. Ce commandement ancien, c'est la parole que vous avez entendue. Et pourtant, ce commandement que je vous écris est nouveau, il l'est vraiment en Jésus et en vous, puisque les ténèbres sont en train de disparaître, et que déjà brille la vraie lumière. Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute. Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l'ont rendu aveugle.


Psaume 96(95),1-3.5-6.

Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom ! De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles !
néant, tous les dieux des nations ! Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté, dans son sanctuaire, puissance et beauté.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-35.

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 31/33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 814)

« Syméon prit l'enfant dans ses bras »


      Dans l'oraison de quiétude, le Seigneur commence à nous montrer qu'il entend notre prière et nous accorde son Royaume, afin que nous puissions véritablement le bénir et sanctifier son nom, et que nous incitions tous les hommes à faire de même. C'est quelque chose de surnaturel et que nous ne pouvons pas procurer par nos efforts, quels qu'ils soient.

      Ici, en effet, l'âme se plonge dans la paix, ou, pour mieux dire, le Seigneur l'y plonge par sa présence, ainsi qu'il l'a fait envers le juste Syméon. Alors toutes les puissances de l'âme s'apaisent, et elle comprend, par un mode de compréhension très différent de celui qui nous vient par le moyen des sens extérieurs, qu'elle est tout près de son Dieu, et que, pour un peu, elle en viendrait à être par l'union une même chose avec lui. Ce n'est pas qu'elle le voie des yeux du corps ni de ceux de l'âme ; le juste Syméon, lui aussi, ne voyait au-dehors que l'auguste petit Pauvre, et, aux langes qui l'enveloppaient, au petit nombre de ceux qui lui faisaient cortège, il aurait pu le prendre pour le fils de pauvres gens, plutôt que pour le Fils du Père céleste. Mais l'Enfant lui-même lui a fait savoir qui il était. Ici, c'est de la même manière que l'âme comprend ; avec moins de clarté toutefois, parce qu'elle ne sait pas encore comment elle comprend. Seulement, elle se rend compte qu'elle se trouve dans le Royaume, ou du moins près du Roi qui doit le lui donner, et elle est saisie d'un si grand respect qu'elle n'ose lui faire aucune demande.



30/12/2008
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