lundi 27 juillet 2009
Canonisation de Catherine Labouré par Pie XII devant 10.000 enfants de Marie en blanc
Ce qu'il y a d'admirable chez Catherine, la voyante de la Rue du Bac,
petite soeur des pauvres, dira-t-on, ce sont les apparitions, avec leur
prestige et leurs fruits ? N'est-ce pas encore davantage le service des
pauvres : "nos maîtres" disait Catherine après Monsieur Vincent ? Elle
sut aller à leur rencontre dans la pauvreté même. Elle a raccommodé au
même degré leurs vêtements et les siens propres : des rapiéçages
soigneux, qui allaient de pair avec une impeccable propreté, disent les
témoins. ...
Elle n'avait pas de complexe. Elle osait parler de Dieu à ceux qu'elle
secourait. Donner Dieu et donner le pain, donner Notre Seigneur et
donner sa propre affection à ceux qui souffraient, cela allait
ensemble, cela venait d'un même coeur.
Comme Bernadette, elle décevait ceux qui auraient souhaité une voyante
plus mystique. La "mystique" de Catherine c'était la simplicité, selon
l'Evangile, c'était la transparence. En elle, à l'aube du XIXe siècle,
l'Esprit Saint commençait à former, pour des temps nouveaux, un nouveau
type de sainteté, retrouvé aux sources de l'Evangile : une sainteté
sans sucés ni triomphe humains.
René Laurentin
Vie de Catherine Labouré
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.