lundi 21 juin 2010
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
Le lundi de la 12e
semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : St
Louis de Gonzague, Jésuite (+ 1591) - Mémoire
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Bienheureuse Teresa de
Calcutta :
«
La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »
Deuxième livre des
Rois 17,5-8.13-15.18.
Le roi d'Assyrie lança des attaques à travers tout le pays d'Israël, et monta
contre Samarie, qu'il assiégea pendant trois ans.
La neuvième année du règne d'Osée, il s'empara de Samarie et déporta en
Assyrie les fils d'Israël.
Ce malheur arriva parce qu'ils avaient péché contre le Seigneur leur Dieu, lui
qui les avait fait monter du pays d'Égypte et les avait arrachés au pouvoir de
Pharaon, le roi des Égyptiens. Ils avaient adoré d'autres dieux
et suivi les coutumes des nations que le Seigneur avait chassées devant eux.
Pourtant le Seigneur avait donné cet avertissement à Israël et à Juda, par la
bouche de tous les prophètes et de tous les voyants : « Détournez-vous de
votre conduite mauvaise. Observez mes commandements et mes préceptes, selon
toute la Loi que j'ai prescrite à vos pères et que je leur ai fait parvenir
par mes serviteurs les prophètes. »
Mais ils n'ont pas obéi et ils se sont entêtés comme l'avaient fait leurs
pères, qui n'avaient pas fait confiance au Seigneur leur Dieu.
Ils ont méprisé ses lois, ainsi que l'Alliance qu'il avait conclue avec leurs
pères et les avertissements qu'il leur avait donnés.
Alors le Seigneur s'est mis dans une grande colère contre les tribus d'Israël
et les a rejetées loin de lui. Il n'est resté que la seule tribu de Juda.
Psaume
60,3.4-5.12-13.
Dieu, tu nous as rejetés, brisés ; tu étais en colère, reviens-nous !
Tu as secoué, disloqué le pays ; répare ses brèches : il s'effondre.
Tu mets à dure épreuve ton peuple, tu nous fais boire un vin de vertige.
sinon toi, Dieu, qui nous rejettes et ne sors plus avec nos armées ?
Porte-nous secours dans l'épreuve : néant, le salut qui vient des hommes
!
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,1-5.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il
leur disait: "Ne jugez pas, pour ne pas être jugés;
le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous ;
la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.
Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère, alors que la poutre qui
est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Comment vas-tu dire à ton frère : 'Laisse moi retirer la paille de ton œil',
alors qu'il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Esprit faux ! Enlève d'abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour
retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs
Missionnaires de la Charité
No Greater Joy (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 55)
Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements.
Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à
chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de
cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.
Aucun d'entre
nous n'a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous
voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il
pas à ne pas juger? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels
qu'ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce
lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce que eux aussi ont été
créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus
Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit: « Ce que vous avez fait aux
plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Et
peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et
de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre
affection. Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous
comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être
accepté.