lundi 09 novembre 2009
Un cadeau n'est pleinement cadeau que s'il est bien reçu (II)
Plus le cadeau est riche et noble, plus le récipiendaire doit être "capable" de le recevoir.
Si le Père voulait donner le Fils à la Terre, il ne pouvait prendre le
risque qu'il ne soit reçu qu'à moitié, ni même aux trois quarts. Pour
la plénitude de l'Incarnation, il fallait que rien du Fils ne soit
"étranger" à l'humanité. Jésus ne pouvait être un enfant "non voulu",
aussi partiel que soit ce "non voulu".
Or depuis le drame du péché, aucun être humain n'est désormais
capable d'un amour total et d'une liberté totale. Comment Dieu alors,
pouvait-il faire cadeau à la terre, de son Fils? La solution ne pouvait
venir que de Lui, et non de l'homme. Dieu a travaillé l'homme par une
longue préparation: une promesse à la chute, pour qu'au coeur de tout
membre de notre humanité, germe une espérance toujours renouvelée ; le
choix d'un homme, Abraham et d'un peuple ; une longue histoire avec son
tribut de pesanteurs et d'élans ; une lignée, une famille...
Et finalement une petite fille "plus jeune que le péché", restituée,
dès sa conception, dans la grâce d'origine, "toute graciée" et partant
capable d'accueillir en plénitude toute grâce qui descendrait sur notre
terre. Pour que rien n'échappe du don de Dieu, pour que rien n'en soit
refusé, incompris, gaspillé.
Père Bernard Vial
Le rapport de la grâce à la liberté, perspective oecuménique
http://www.mariedenazareth.com/12396.0.html?&L=0
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre
toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.