Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 07 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Lundi du temps de Noël après l'Epiphanie


Saint(s) du jour : Saint Raymond de Peñafort (+ 1275),   Lucien d'Antioche (+ 312)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Odes de Salomon : « Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée »


Première lettre de saint Jean 3,22-24.4,1-6.

Tout ce que nous demandons à Dieu, il nous l'accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît. Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé. Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit. Mes bien-aimés, ne croyez pas n'importe quel inspiré, mais examinez les inspirations pour voir si elles viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde. Voici comment vous saurez si l'Esprit de Dieu les inspire : tout inspiré qui proclame que Jésus Christ est venu parmi nous dans la chair, celui-là appartient à Dieu. Tout inspiré qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n'appartient pas à Dieu : il a l'esprit de l'Anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui est dans le monde dès maintenant. Vous, mes petits enfants, vous appartenez à Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils appartiennent au monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. Nous, nous appartenons à Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'appartient pas à Dieu ne nous écoute pas. C'est ainsi que nous discernons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.


Psaume 2,7-8.10-11.

Je proclame le décret du Seigneur ! Il m'a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.
Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,12-17.23-25.

Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée. Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe : Pays de Zabulon et pays de Nephtali,route de la mer et pays au-delà du Jourdain,Galilée, toi le carrefour des païens : le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée. A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés ; et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de la Transjordanie.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N° 15 (trad. DDB 1981, p.35)

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée »


Comme le soleil est la joie
de ceux qui recherchent son jour,
ainsi ma joie c'est le Seigneur,
car il est mon soleil.
Ses rayons m'ont redressé,
sa lumière a dissipé toute ténèbre de mon visage.

Grâce à lui j'ai acquis des yeux,
et j’ai vu son jour saint ;
j’ai eu des oreilles
et j’ai entendu sa vérité ;
j’ai eu la pensée de la science
et par son moyen je me suis réjoui.

J'ai abandonné la route de l'erreur,
je suis allé vers lui,
et j'en ai reçu généreusement le salut.
Il m'a donné, selon sa bienveillance,
et sa beauté m'a façonné.
En son nom, j'ai revêtu l'incorruptibilité,
j'ai abandonné la corruption par sa grâce.

La mortalité a disparu de devant mon visage,
le séjour des morts a été anéanti par ma parole,
une vie immortelle est montée en la terre du Seigneur.
Elle a été révélée à ses croyants
et accordée sans réserve
à tous ceux qui se confient en lui.
Alléluia !


07/01/2008
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