lundi 06 décembre 2010
Dogme de l'Immaculée Conception : la tradition des Anciens et des Pères (I)
Les Pères et les écrivains ecclésiastiques, nourris des paroles
célestes, n'ont rien eu plus à cœur, dans les livres qu'ils ont écrits
pour expliquer l'Ecriture, pour défendre les dogmes et instruire les
fidèles, que de louer et d'exalter à l'envi, de mille manières et dans
les termes les plus magnifiques, la parfaite sainteté de Marie, son
excellente dignité, sa préservation de toute tache du péché et sa
glorieuse victoire sur le cruel ennemi du genre humain.
Cette éclatante et incomparable victoire de la Vierge, cette innocence,
cette pureté, cette sainteté par excellence, cette exemption de tout
péché, cette grandeur et cette ineffable abondance de toutes les grâces,
de toutes les vertus, de tous les privilèges dont elle fut comblée, les
mêmes Pères les ont vus, soit dans cette arche de Noé qui seule,
divinement édifiée, a complètement échappé au commun naufrage du monde
entier (Gn VI-IX) ; soit dans l'échelle que contempla Jacob, dans cette
échelle qui s'éleva de la terre jusqu'au ciel, dont les anges de Dieu
montaient et descendaient les degrés, et sur le sommet de laquelle
s'appuyait Dieu lui‑même (Gn XXVIII, 12) ; soit dans ce buisson ardent
que Moïse vit brûler dans un lieu saint, et qui, loin d'être consumé par
les flammes pétillantes, loin d'en éprouver même la moindre altération,
n'en était que plus vert et plus florissant (Exode III, 2) ; (...) .
Pie IX,
constitution apostolique « Ineffabilis Deus »,
pour la définition et la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception,
le 8 décembre 1854
www.mariedenazareth.com/13780.0.html
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles,
est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.