Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 30 octobre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 30e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Bse Bienvenue Bojani (1225-1292)

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Jean Tauler : « Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins, et vous n'avez pas voulu »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 6,10-20.

Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'équipement de Dieu pour le combat, afin de pouvoir tenir contre les manoeuvres du démon. Car nous ne luttons pas contre des hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances des ténèbres qui dominent le monde, les esprits du mal qui sont au-dessus de nous. Pour cela, prenez l'équipement de Dieu pour le combat ; ainsi, quand viendra le jour du malheur, vous pourrez tout mettre en oeuvre pour résister et tenir debout. Tenez donc, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l'ardeur à annoncer l'Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d'arrêter toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. En toute circonstance, que l'Esprit vous donne de prier et de supplier. Restez éveillés afin de persévérer dans la prière pour tous les fidèles. Priez aussi pour moi : que Dieu mette la parole dans ma bouche pour que je fasse connaître avec assurance le mystère de l'Évangile dont je suis l'ambassadeur enchaîné. Priez donc afin que je trouve dans l'Évangile l'assurance nécessaire pour parler comme je le dois.


Psaume 144,1.2.9-10.

Béni soit le Seigneur, mon rocher ! Il exerce mes mains pour le combat, il m'entraîne à la bataille.
Il est mon allié, ma forteresse, ma citadelle, celui qui me libère ; il est le bouclier qui m'abrite, il me donne pouvoir sur mon peuple.
Pour toi, je chanterai un chant nouveau, pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,31-35.

A ce moment-là, quelques pharisiens s'approchèrent de Jésus pour lui dire : « Va-t'en, pars d'ici : Hérode veut te faire mourir. » Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il n'est pas possible qu'un prophète meure en dehors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu ! Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Jean Tauler (vers 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon  21, 4e pour l'Ascension (trad. Cerf, 1991, p. 156)

« Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins, et vous n'avez pas voulu »


      Jérusalem était une ville de paix, et elle a été aussi une ville de tourment, car Jésus y a immensément souffert et y est mort très douloureusement. C'est dans cette ville que nous devons être ses témoins, et non pas en paroles mais en vérité, par notre vie, en l'imitant autant que nous le pouvons. Beaucoup d'hommes seraient volontiers les témoins de Dieu dans la paix, à condition que tout aille à leur gré. Ils seraient volontiers des saints, à la condition de ne rien trouver d'amer dans les exercices et le travail de la sainteté. Ils voudraient goûter, désirer et connaître les douceurs divines, sans devoir passer par aucune amertume, peine et désolation. Dès que leur arrivent de fortes tentations, des ténèbres, dès qu'ils n'ont plus le sentiment et la conscience de Dieu, dès qu'ils se sentent délaissés intérieurement et extérieurement, alors ils se détournent et ne sont pas ainsi de vrais témoins.

      Tous les hommes cherchent la paix. Partout, dans leurs oeuvres et de toute manière, ils cherchent la paix. Ah ! puissions-nous nous affranchir de cette recherche, et puissions-nous chercher, nous, la paix dans le tourment. C'est là seulement que naît la vraie paix, celle qui demeure et qui dure... Cherchons la paix dans le tourment, la joie dans la tristesse, la simplicité dans la multiplicité, la consolation dans l'amertume ; c'est ainsi que nous deviendrons en vérité les témoins de Dieu.



30/10/2008
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