jeudi 23 octobre 2008
Le chapelet d'une Mère (I)
Un étudiant, qui autrefois priait, mais ayant perdu de la ferveur de
son enfance, aperçoit un jour un chapelet sur le bord de la route. Sa
première pensée fut de passer outre. Mais son amour pour la Sainte
Vierge se réveillant, il le ramassa et le nettoya en disant : "Si je ne
puis le rendre à la personne qui l'a perdu, je le donnerai à la Sainte
Vierge elle-même, puisque tous les chapelets sont destinés à l'honorer
; je vais le déposer sur son autel, dans la première église que je
rencontrerai."
Il entre dans la première église et va tout droit à l'autel de la
Sainte Vierge, qui attendait son enfant et lui obtint une inspiration :
"Récite ton chapelet avant de le déposer sur l'autel." Notre étudiant
ému, se met à genoux, et, comme jadis, il récite comme il faut le
chapelet demandé, mais un flot de pensées l'assaille ; il lui semble
qu'une voix lui parle au coeur et lui dit d'une façon claire : "Sois
prêtre, mon enfant. Tu es devenu infidèle à l'appel de mon Fils et
cependant c'est ta seule vocation; reviens à ton amour d'autrefois, et
suis ta vocation." Ces paroles furent comme un trait de lumière qui
pénétra le jeune homme au plus profond de son âme. Après avoir encore
réfléchi et prié plus encore, il s'écrie : "Oui, ma Mère, c'est
d'accord, je reviens à Vous. Avec votre secours, je serai prêtre de
Jésus-Christ."
Il tint parole et devint donc prêtre, et un très bon prêtre. En plus de
ses autres prières, il aimait à réciter son chapelet tous les jours, en
égrenant le pauvre chapelet qu'il avait trouvé sur la route et qui lui
avait valu la faveur de sa vocation de prêtre.
Extrait de Sacerdoce et Rénovation
cité dans le recueil marial du P. Albert Pfleger 1977
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.