Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 22 octobre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)


Saint(s) du jour : Saintes Elodie et Nunillon (Mortes le 12 oct. 851),  Sainte Salomé (Ier siècle)

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Saint Ambroise : « Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère...recevra beaucoup plus » (Mt 19,29)


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,19-23.

J'emploie ici un langage humain, adapté à votre faiblesse. Auparavant, vous aviez mis tout votre corps au service de l'impureté et du désordre, qui ne mènent qu'au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice, qui mène à la sainteté. Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice. Qu'avez-vous récolté alors, à commettre des actes que vous regrettez maintenant ? En effet, ces actes mènent à la mort. Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous y récoltez la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle. Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.


Psaume 1,1-6.

Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas, ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,49-53.

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 7, 134 (trad. cf. SC 52, p. 55s)

« Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère...recevra beaucoup plus » (Mt 19,29)


      « Vous croyez que je suis venu apporter la paix sur terre ? Non, vous dis-je, mais la séparation. Car désormais dans la même maison cinq personnes seront divisées, trois prenant parti contre deux, et deux contre trois... » Dans presque tous les passages de l'Evangile le sens spirituel joue un rôle important ; mais dans ce passage surtout, pour ne pas être rebuté par la dureté d'une explication simpliste, il faut chercher dans la trame du sens la profondeur spirituelle... Comment dit-il lui-même : « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix » (Jn 14,27) s'il est venu séparer les pères de leurs fils, les fils de leurs pères, en rompant leurs liens ? Comment peut-on être appelé « maudit si l'on n'honore pas son père » (Dt 27,16), et fervent si on le délaisse ?

      Si nous comprenons que la religion vient en premier lieu et la piété filiale en second, nous comprendrons que cette question s'éclaire ; il faut en effet faire passer l'humain après le divin. Car si on doit rendre des devoirs aux parents, combien plus au Père des parents, à qui on doit être reconnaissant pour nos parents ?... Il ne dit donc pas qu'il faut renoncer à ceux que nous aimons, mais préférer Dieu à tous. D'ailleurs on trouve dans un autre livre : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi » (Mt 10,37). Il t'est interdit non d'aimer tes parents, mais de les préférer à Dieu. Car les relations naturelles sont des bienfaits du Seigneur, et personne ne doit aimer les bienfaits reçus plus que Dieu, qui préserve les bienfaits qu'il donne.




22/10/2009
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