Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 21 janvier 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire


L'Eglise fête : Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 21 janvier
Saint(s) du jour : Ste Agnès, vierge et martyre (+ 304) - Mémoire

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Irénée de Lyon : « Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui »


Premier livre de Samuel 18,6-9.19,1-7.

Lorsque David revint après avoir tué le Philistin Goliath, les femmes de toutes les villes d'Israël sortirent au-devant du roi Saül pour chanter et danser au son des tambourins, des cris de joie et des cymbales. Les femmes dansaient en se renvoyant ce refrain : « Saül a tué ses milliers, et David, ses dizaines de milliers. » Saül le prit très mal et fut très irrité. Il disait : « A David on donne les dizaines de milliers, et à moi seulement les milliers ; il ne lui manque plus que la royauté ! » Depuis ce jour-là, Saül regardait David d'un oeil envieux. Saül dit à Jonathan son fils et à tous ses gens sa volonté de faire mourir David. Mais Jonathan, le fils de Saül, aimait beaucoup David et il alla le prévenir : « Mon père Saül veut te faire mourir. Demain matin, sois sur tes gardes, reste caché, dissimule-toi. Moi, je sortirai et je me tiendrai à côté de mon père dans la campagne, pas loin de toi. Je parlerai de toi à mon père, je verrai ce qu'il dira et je te le ferai savoir. » Jonathan fit à son père Saül l'éloge de David et il continua : « Que le roi ne commette pas de crime contre son serviteur David, car lui n'a commis aucun crime contre toi. Au contraire, il t'a rendu un grand service. Il a risqué sa vie, il a tué Goliath le Philistin, et le Seigneur a donné une grande victoire à tout Israël : tu l'as vu et tu en as été heureux. Pourquoi donc commettre un crime contre la vie d'un homme innocent, en faisant mourir David sans motif ? » Saül écouta Jonathan et fit ce serment : « Je le jure par le Seigneur qui est vivant : David ne mourra pas ! » Alors Jonathan appela David et lui répéta tout ce que le roi avait dit. Puis il le conduisit à Saül, et il reprit sa place comme avant.


Psaume 56(55),2-3.9-13.

Pitié, mon Dieu ! Des hommes s'acharnent contre moi ; tout le jour, ils me combattent, ils me harcèlent.
Ils s'acharnent, ils me guettent tout le jour ; mais là-haut, une armée combat pour moi.
Toi qui comptes mes pas vagabonds, recueille en tes outres mes larmes ; (cela n'est-il pas dans ton livre ? )
Le jour où j'appellerai, mes ennemis reculeront ; je le sais, Dieu est pour moi.
Sur Dieu dont j'exalte la parole, le Seigneur dont j'exalte la parole,
sur Dieu, je prends appui : plus rien ne me fait peur ! Que peuvent sur moi des humains ?
Mon Dieu, je tiendrai ma promesse, je t'offrirai des sacrifices d'action de grâce ;


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,7-12.

Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ; et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Démonstration de la prédication apostolique, 92 - 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)

« Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui »


      Chez le prophète Isaïe, le Verbe lui-même, la Parole de Dieu, dit qu'il devait se manifester parmi nous –- le Fils de Dieu, en effet, s'est fait fils d'homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le connaissions pas : «  Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient  pas, j'ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas, j'ai dit : Me voici, à un peuple qui n'avait pas invoqué mon nom » (Is 65,1)... C'est aussi le sens de ce qu'a dit Jean Baptiste : « Dieu peut, de ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9). En effet, après avoir été arrachés par la foi au culte des pierres, nos coeurs voient Dieu et deviennent fils d'Abraham qui a été justifié par la foi...

      Le Verbe de Dieu s'est incarné et a planté sa tente parmi nous comme dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à lui, par la vocation nouvelle, le coeur des païens est changé. L'Église porte désormais beaucoup de fruits, en ceux qui sont sauvés ; et ce n'est plus un intercesseur comme Moïse, ni un messager comme Élie, mais le Seigneur lui-même qui nous sauve en donnant à l'Église plus d'enfants qu'à la synagogue des anciens, comme Isaïe l'avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté » (Is 54,1 ; Ga 4,27)... Dieu trouve son bonheur à donner son héritage aux nations insensées, à ceux qui n'appartenaient pas à la cité de Dieu et ne savaient pas qui était Dieu. Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie nous a été donnée et qu'en nous Dieu a mené à sa plénitude la foi d'Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, le Fils de Dieu, et, par la foi en lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre coeur et le prochain comme nous-mêmes.






21/01/2010
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