jeudi 21 février 2008
Le Corps qu'elle a engendré
Ici, mes bien-aimés frères, pesez, je vous en conjure, combien
nous sommes obligés à la bienheureuse Mère de Dieu, et quelles actions
de grâces nous lui devons rendre après Dieu pour un si grand bienfait.
Car ce Corps du Christ qu'elle a engendré et porté dans son sein,
qu'elle a enveloppé de langes, qu'elle a nourri de son lait avec une si
maternelle sollicitude, c'est ce même Corps que nous recevons de
l'autel; c'est son Sang que nous buvons au sacrement de notre
rédemption. Voilà ce que tient la foi catholique, et ce que la sainte
Eglise enseigne.
Non, il n'est pas de parole humaine qui soit capable de louer dignement
celle de qui le Médiateur de Dieu et des hommes a pris sa chair.
Quelque honneur que nous lui puissions donner, il est au-dessous de ses
mérites, puisque c'est elle qui nous a préparé de ses chastes
entrailles la chair immaculée qui nourrit les âmes...
Saint Pierre Damien (1007-1072)
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.