Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 17 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Sainte Roseline (+ 1329),   Saint Antoine (+ 356)

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Jean Paul II: « Jésus étendit la main et le toucha »


Premier livre de Samuel 4,1-11.

Et la parole de Samuel était adressée à tout Israël. Israël sortit pour aller combattre les Philistins. Israël campa près d’Ebène-Ezer, tandis que les Philistins étaient campés à Aphek. Les Philistins se déployèrent contre Israël, et le combat s'engagea. Dans cette bataille rangée en rase campagne, Israël fut battu par les Philistins, qui leur tuèrent environ quatre mille hommes, et le peuple revint au camp. Les anciens d'Israël dirent alors : « Pourquoi le Seigneur nous a-t-il fait battre aujourd'hui par les Philistins ? Faisons venir de Silo l'arche de l'Alliance du Seigneur ; qu'elle vienne au milieu de nous, et qu'elle nous sauve de la main de nos ennemis. » Le peuple envoya chercher au sanctuaire de Silo l'arche de l'Alliance du Seigneur des armées, qui siège sur les Kéroubim. Les deux fils du prêtre Éli, Ophni et Phinéès, étaient auprès de l'arche de Dieu. Quand elle arriva au camp, tout Israël poussa une grande acclamation, qui fit résonner la terre. Les Philistins entendirent le bruit et dirent : « Que signifie cette grande acclamation dans le camp des Hébreux ? » Ils comprirent alors que l'arche du Seigneur était arrivée dans le camp. Alors ils eurent peur, car ils se disaient : « Dieu est venu au camp des Hébreux. » Puis ils dirent : « Malheur à nous ! Les choses ont bien changé depuis hier. Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ce Dieu puissant ? C'est lui qui a frappé l'Égypte de toutes sortes de calamités. Prenez courage, Philistins, soyez des hommes, pour ne pas être asservis aux Hébreux comme ils vous ont été asservis : soyez des hommes et combattez ! » Les Philistins livrèrent bataille, Israël fut battu et chacun s'enfuit dans sa tente. Ce fut un très grand désastre : en Israël trente mille soldats tombèrent. L'arche de Dieu fut prise, et les deux fils d'Éli furent tués.


Psaume 44(43),10-11.14-15.24-25.

Maintenant, tu nous humilies, tu nous rejettes, tu ne sors plus avec nos armées.
Tu nous fais plier devant l'adversaire, et nos ennemis emportent le butin.
Tu nous exposes aux sarcasmes des voisins, aux rires, aux moqueries de l'entourage.
Tu fais de nous la fable des nations ; les étrangers haussent les épaules.
Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Lève-toi ! Ne nous rejette pas pour toujours.
Pourquoi détourner ta face, oublier notre malheur, notre misère ?


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,40-45.

Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Jean Paul II
Homélie prononcée devant des jeunes

« Jésus étendit la main et le toucha »


      Le geste affectueux de Jésus qui s'approche des lépreux, les réconfortant et les guérissant, a son expression pleine et mystérieuse dans la Passion. Supplicié et défiguré par la sueur de sang, par la flagellation, par le couronnement d'épines, par la crucifixion, abandonné par la population oublieuse de ses bienfaits, dans sa Passion Jésus s'identifie avec les lépreux ; il devient leur image et leur symbole, comme le prophète Isaïe en avait eu l'intuition en contemplant le mystère du Serviteur du Seigneur : « Il n'avait ni beauté ni éclat, il était méprisé, abandonné des hommes, semblable à quelqu'un devant qui on cache son visage... Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu et humilié  » (Is 53,2-4). Mais c'est précisément des plaies du corps supplicié de Jésus et de la puissance de sa résurrection que jaillissent la vie et l'espérance pour tous les hommes frappés du mal et des infirmités.

      L'Eglise a toujours été fidèle à sa mission d'annoncer la parole du Christ, unie au geste concret de miséricorde solidaire à l'égard des plus humbles, des derniers. Au cours des siècles, il y a eu un crescendo de dévouement bouleversant et extraordinaire en faveur de ceux qui étaient frappés par les maladies humainement les plus répugnantes. L'histoire met nettement en lumière le fait que les chrétiens ont été les premiers à se préoccuper du problème des lépreux. L'exemple du Christ avait fait école ; il a été fécond en gestes de solidarité, de dévouement, de générosité et de charité désintéressée.




17/01/2008
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