jeudi 11 juin 2009
Notre Dame du Mantara de Saïda au sud Liban (II)
Les foules accoururent aussitôt pour venir découvrir cette
grotte qui avait été abandonnée depuis si longtemps, et contempler
l'icône de la Vierge. Les cloches sonnèrent alors pour annoncer
l'événement et des processions furent organisées dans le village. C'est
ainsi que le culte reprit dans cette grotte.
Beaucoup de guérisons sont depuis attribuées à Notre-Dame de Mantara.
Deux petits livrets, écrits par un évêque de Saïda dans les années
1910, relatent les 16 premiers miracles dont celui qui permit à une
religieuse de Saint-Joseph de recouvrer la vue. Près de la moitié de
ces miracles concerne des enfants et les femmes stériles,
Saïdet-El-Mantara affectionne en effet les tout-petits : c'est pour eux
qu'Elle fait le plus de merveilles, aussi parfois l'appelle-t-on
"Notre-Dame des enfants".
Jusqu'à présent beaucoup d'enfants sont baptisés dans la grotte. On les consacre ensuite à la Sainte Vierge.
Le dimanche 11 juin 1911, plusieurs notables de Saïda, le Directeur de
la Régie ottomane des tabacs, M. Joseph Aumann, sa femme, l'agent
consulaire de France, un prêtre, le P. Nicolas Halabi, et plusieurs
autres, étaient montés en pèlerinage. Dans la soirée, avant de
redescendre, ils voulurent une dernière fois saluer la Vierge : « Ils
entrèrent dans la Grotte mais ô miracle, à leurs regards ravis et
étonnés, l'image de la bonne Vierge apparaissait souriante, voulant
probablement montrer par là combien elle était satisfaite et touchée de
leur pieuse visite. Elle continua à sourire ainsi pendant dix minutes,
durant lesquelles les assistants pleuraient de joie en se regardant les
uns les autres, surpris et joyeux. Le P. Nicolas, se tournant alors
vers le Consul de France, lui demanda son avis. Celui-ci prit une
bougie, l'alluma et s'approcha de l'Image Sainte pour s'assurer si elle
souriait vraiment... alors, se tournant vers l'assistance, il s'écria :
« Je crois ! C'est là un grand miracle ! ».
Plusieurs autres miracles ont été relatés dans un livre de Monseigneur
Haggiar, Archevêque Grec Melkite Catholique de Saïda au début du XX°
siècle.
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.