jeudi 09 septembre 2010
La seconde Ève et l'Immaculée Conception (II)
Supposez un instant qu'Ève eût triomphé de l'épreuve et n'eût pas perdu
sa grâce première ; supposez qu'en cet état elle eût des enfants.
Par l'effet de la bonté divine, ces enfants auraient reçus, dès le
premier moment de leur existence, le même privilège qu'elle ;
c'est-à-dire, de même qu'elle était sortie de la côte d'Adam pour ainsi
dire revêtue d'un vêtement de grâce, eux aussi à leur tour auraient
reçu ce qu'on peut appeler une conception immaculée. Ils auraient été
conçu en état de grâce, alors qu'en fait ils sont conçus dans le péché.
Y-a-t-il quelque difficulté dans cette doctrine, quelque chose de
forcé ? Marie peut être appelée, pour ainsi dire, fille de l' Ève qui
n'a pas chuté.
John Henri Newman
Lettre à Pusey, 1866
(Lettre à un frère séparé sur la dévotion mariale des catholiques)
Ed. française : Ad Solem, 2002, www.amazon.fr/dp/2940090882
Je
vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous
êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos
entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.