Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 05 novembre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 31e semaine du temps ordinaire (de la férie)


Saint(s) du jour : Sainte Sylvie (+592),  Saints Zacharie et Elisabeth (Ier siècle)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Ludolphe de Saxe : Viens chercher ta brebis perdue


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 14,7-12.

En effet, aucun d'entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, toute créature tombera à genoux devant moi, et toute langue acclamera Dieu. Ainsi chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même.


Psaume 27,1.4.13-14.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple.
Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10.

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! ' Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ? Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! ' De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Ludolphe de Saxe (v. 1300-1378), dominicain puis chartreux à Strasbourg
Prières à Jésus Christ, CLD (trad. Oury, pp. 48-49)

Viens chercher ta brebis perdue


     Seigneur Jésus Christ, pour nous enseigner le sommet des vertus, tu as gravi la montagne avec tes disciples, tu leur as enseigné les Béatitudes et les vertus sublimes, leur promettant des récompenses propres à chacune. Accorde à ma fragilité d'entendre ta voix, de m'appliquer par leur pratique à acquérir le mérite des vertus, afin que par ta miséricorde j'obtienne la récompense promise. Fais qu'en considérant le salaire, je ne refuse pas la peine du travail. Fais que l'espérance du salut éternel adoucisse pour moi l'amertume du remède, en enflammant mon âme par la splendeur de ton oeuvre. Du misérable que je suis, Seigneur, fais un bienheureux ; de la béatitude d'ici-bas, par ta grâce, conduis-moi à la béatitude de la patrie.



     Viens, Seigneur Jésus, à la recherche de ton serviteur, à la recherche de ta brebis errante et harassée. Viens, Epoux de l'Eglise, à la recherche de la drachme perdue. Viens, Père de miséricorde, recevoir le fils prodigue qui revient à toi. Viens donc, Seigneur, car tu es le seul à pouvoir rappeler la brebis qui s'égare, à retrouver la drachme perdue, à réconcilier le fils fugitif. Viens, afin qu'il y ait salut sur la terre et joie au ciel! Convertis-moi à toi et donne-moi d'accomplir une vraie et parfaite pénitence, pour que je sois occasion de joie pour les anges. Très doux Jésus, je t'en prie, par l'immensité de ton amour pour moi pécheur, que je t'aime toi seul, par dessus tout, que je ne sois consolé que par toi, mon Dieu très doux!




05/11/2009
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