Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 01 avril 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur


L'Eglise fête : Jeudi Saint
Saint(s) du jour : St Hugues, évêque (1053-1132)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Jean-Marie Vianney : « Il les aima jusqu'au bout »


Livre de l'Exode 12,1-8.11-14.

Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année. Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger. Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur. Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. »


Psaume 116(115),12-13.15-16.17-18.

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante, moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple,


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26.

Je vous ai pourtant transmis, moi, ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,1-15.

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture. Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! » Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. » Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d'Ars
Sermon pour le Jeudi Saint

« Il les aima jusqu'au bout »


      Quel amour, quelle charité que celle de Jésus Christ, de choisir la veille du jour où on doit le faire mourir, pour instituer un sacrement par lequel il va rester au milieu de nous, pour être notre Père, notre Consolateur et tout notre bonheur ! Plus heureux encore que ceux qui vivaient pendant sa vie mortelle, où il n'était que dans un lieu, où il fallait se déplacer au loin pour avoir le bonheur de le voir, aujourd'hui nous le trouvons dans tous les lieux du monde, et ce bonheur m'est promis jusqu'à la fin du monde. O amour immense d'un Dieu pour ses créatures !

      Non, rien ne peut l'arrêter, quand il s'agit de nous montrer la grandeur de son amour. Dans ce moment heureux pour nous, tout Jérusalem est en feu, toute la populace en fureur, tous conspirent sa perte, tous veulent répandre son sang adorable -- et c'est précisément dans ce moment qu'il leur prépare, comme à nous, le gage le plus ineffable de son amour.






01/04/2010
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