Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 26 novembre 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 34e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Jean Berchmans († 1621),  Bx Jacques Alberione, prêtre (1884-1971)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Origène : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »


Livre de l'Apocalypse 20,1-4.11-15.21,1-2.

Moi, Jean, j'ai vu un ange qui descendait du ciel; il tenait à la main la clef de l'abîme et une énorme chaîne. Il s'empara du Dragon, le serpent des origines - c'est-à-dire le Démon ou Satan - et il l'enchaîna pour une durée de mille ans. Il le précipita dans l'abîme, qu'il referma sur lui ; puis il mit les scellés pour l'empêcher d'égarer les nations jusqu'à ce que les mille ans soient écoulés. Après cela, il faut qu'il soit relâché pour un peu de temps. Puis j'ai vu des trônes, et ceux qui vinrent y siéger reçurent le pouvoir de juger. J'ai encore vu les âmes de ceux qui ont été décapités à cause du témoignage pour Jésus, et à cause de la parole de Dieu, eux qui n'ont pas adoré la Bête et son image, et qui n'ont pas reçu sa marque sur le front ou sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec le Christ pendant mille ans. Puis j'ai vu un grand trône blanc, et celui qui siégeait sur ce trône. Devant sa face, le ciel et la terre s'enfuirent sans laisser de trace. J'ai vu aussi les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. On ouvrit des livres, puis encore un autre livre, le livre de la vie. Les morts furent jugés selon ce qu'ils avaient fait, d'après ce qui était écrit dans les livres. La mer rendit les morts qu'elle contenait ; la Mort et le séjour des morts rendirent aussi ceux qu'ils retenaient chez eux, et chacun fut jugé selon ce qu'il avait fait. Puis la Mort et le séjour des morts furent précipités dans un étang de feu (cet étang de feu, c'est la seconde mort). Et tous ceux qu'on ne trouva pas inscrits sur le livre de la vie furent précipités dans l'étang de feu. Alors j'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer. Et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.


Psaume 84(83),2-3.4.5-6.11.

De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison, et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l'univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille. J'ai choisi de me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, plutôt que d'habiter parmi les infidèles.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,29-33.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue. Il leur dit cette parabole : "voyez le figuier et tous les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous n'avez qu'à les regarder pour savoir que l'été est déjà proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur la Genèse, n°12, 5 (trad. SC 7, p. 307 rev.)

« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »


      « Bois l'eau de tes sources et de tes puits, et que ta source soit bien à toi » (Pr 5,15.17). Essaie, toi qui m'écoutes, d'avoir un puits à toi et une source à toi ; de la sorte, quand tu prendras le livre des Écritures, tu arriveras à découvrir toi aussi, de ton propre chef, quelque interprétation. Oui, d'après ce que tu as appris dans l'Église, essaie de boire, toi aussi, à la source de ton esprit. A l'intérieur de toi-même, il y a...« l'eau vive » (Jn 4,10) ; il y a les canaux intarissables et les fleuves gonflés du sens spirituel de l'Écriture, pourvu qu'ils ne soient pas obstrués par la terre et les déblais. Dans ce cas, ce qu'il faut faire, c'est de creuser et de nettoyer, c'est-à-dire de chasser la paresse de l'esprit et de secouer la torpeur du cœur...

      Purifie donc ton esprit pour qu'un jour tu boives à tes sources et puises l'eau vive à tes puits. Car si tu as reçu en toi la parole de Dieu, si tu as reçu de Jésus l'eau vive, et si tu l'as reçue avec foi, elle deviendra en toi « source d'eau jaillissant pour la vie éternelle » (Jn 4,14).





26/11/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 198 autres membres