Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 21 mai 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 7e semaine de Pâques


Saint(s) du jour : St Christophe Magallanes et ses compagnons, martyrs (morts entre 1915 et 1937 ),  St Eugène de Mazenod, Évêque et fondateur (1782-1861)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Bienheureux Jean XXIII : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?... m'aimes-tu ?... m'aimes-tu ? »


Livre des Actes des Apôtres 25,13-21.

Le roi Agrippa et sa sœur Bérénice vinrent à Césarée saluer le gouverneur Festus. Comme ils passaient là plusieurs jours, Festus exposa au roi la situation de Paul : « Il y a ici un homme que mon prédécesseur Félix a laissé en prison. Quand je suis allé à Jérusalem, les chefs des prêtres et les anciens des Juifs ont porté plainte contre lui en réclamant sa condamnation. J'ai répondu que la loi romaine ne permet pas de livrer un accusé sans l'avoir d'abord confronté avec ses accusateurs, et lui avoir donné la possibilité de présenter sa défense. Ils sont alors venus ici, et sans aucun délai, le lendemain même, j'ai siégé au tribunal et j'ai fait comparaître cet homme. Mis en sa présence, les accusateurs ne lui reprochaient aucun des crimes que, pour ma part, j'aurais imaginés. Ils avaient seulement avec lui certaines discussions au sujet de leur religion à eux, et au sujet d'un certain Jésus qui est mort, mais que Paul déclarait toujours vivant. Quant à moi, ne sachant vraiment pas quelle suite donner à l'instruction, j'ai demandé à Paul s'il voulait aller à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire. Mais Paul a fait appel pour que son cas soit réservé à la juridiction impériale. J'ai donc ordonné de le garder en prison jusqu'à son transfert devant l'empereur. »


Psaume 103(102),1-2.11-12.19-20.

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits !
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés ;
Le Seigneur a son trône dans les cieux : sa royauté s'étend sur l'univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le, invincibles porteurs de ses ordres, attentifs au son de sa parole !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 21,15-19.

Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, 1961 (trad. Le Cerf 1964, p. 487)

« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?... m'aimes-tu ?... m'aimes-tu ? »


      Le successeur de Pierre sait que dans sa personne et dans son activité c'est la grâce et la loi de l'amour qui soutient, vivifie et orne tout ; et, face au monde entier, c'est dans l'échange de l'amour entre Jésus et lui, Simon Pierre, fils de Jean, que la sainte Église trouve son appui, comme sur un support invisible et visible : Jésus invisible aux yeux de la chair, et le pape, Vicaire du Christ, visible aux yeux du monde entier. A bien peser ce mystère d'amour entre Jésus et son Vicaire, quel honneur et quelle douceur pour moi, mais en même temps quel motif de confusion pour la petitesse, pour le néant que je suis.

      Ma vie doit être toute d'amour pour Jésus et en même temps totale effusion de bonté et de sacrifice pour chaque âme et pour le monde entier. Dans cet épisode...le passage est direct à la loi du sacrifice. C'est Jésus lui-même qui l'annonce à Pierre : « En vérité, en vérité, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais ; quand tu seras devenu vieux, tu étendras les mains, un autre te nouera ta ceinture et te mènera où tu ne voudrais pas ».

      Par la grâce du Seigneur, je ne suis pas encore entré dans cette « vieillesse », mais avec mes quatre-vingts ans désormais accomplis je me trouve sur le seuil. Je dois donc me tenir prêt pour cette dernière période de ma vie où m'attendent les limitations et les sacrifices, jusqu'au sacrifice de la vie corporelle et à l'ouverture de la vie éternelle. O Jésus, me voici prêt à étendre les mains, mes mains déjà tremblantes et débiles, et à permettre qu'un autre m'aide à me vêtir et me soutienne sur la route. Seigneur, à Pierre tu as ajouté : « et te mènera où tu ne voudrais pas ». Oh! après tant de grâces dont j'ai bénéficié durant ma longue vie, il n'y a plus rien que je ne veuille pas. C'est toi qui m'as ouvert la route, ô Jésus ; « Je te suivrai partout où tu iras » (Mt 8,19).






25/05/2010
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