Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 15 janvier 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Rémi, archevêque de Reims (+ 533),  St Paul, ermite (+ 342)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Jean Chrysostome : « Voyant leur foi »


Premier livre de Samuel 8,4-7.10-22.

Samuel, devenu vieux, avait remis à ses fils le gouvernement d'Israël. Tous les anciens se réunirent et vinrent le trouver à Rama. Ils lui dirent : « Tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Donne-nous donc, pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations. » Samuel fut mécontent parce qu'ils avaient dit : « Donne-nous un roi pour nous gouverner », et il se mit à prier le Seigneur. Or, le Seigneur lui répondit : « Donne satisfaction au peuple pour tout ce qu'il demande. Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, car ils ne veulent pas que je règne sur eux. » Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur au peuple qui lui demandait un roi : « Voici quel sera le statut du roi qui va régner sur vous. Il prendra vos fils, il les affectera à ses chars et à ses chevaux, et les fera courir devant son char. Il les utilisera comme chefs de mille hommes et comme chefs de cinquante ; il les fera labourer et moissonner à son profit, fabriquer ses armes de guerre et ses attelages. Il prendra vos filles pour la préparation de ses parfums, pour sa cuisine et pour sa boulangerie. Il prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures, pour les donner aux gens de sa maison. Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme, pour la donner à ses ministres et aux gens de sa maison. Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes, de vos boeufs et de vos ânes, il les prendra et les fera travailler pour lui. Il prélèvera la dîme sur vos troupeaux, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves. Alors, vous pousserez des cris pour vous plaindre du roi que vous avez voulu, mais alors le Seigneur ne vous répondra pas ! » Le peuple refusa d'écouter Samuel et dit : « Tant pis ! il nous faut un roi ! Nous voulons être, nous aussi, comme toutes les autres nations ; notre roi nous gouvernera, il marchera à notre tête et combattra avec nous. » Samuel entendit toutes les paroles du peuple et les rapporta au Seigneur. Et le Seigneur lui dit : « Écoute-les et donne-leur un roi. »


Psaume 89(88),16-17.18-19.

Heureux le peuple qui connaît l'ovation ! Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie, fier de ton juste pouvoir.
Tu es sa force éclatante ; ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ; notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.

Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies détachées, Sur le paralytique

« Voyant leur foi »


      Ce paralytique avait foi en Jésus Christ. Ce qui le prouve c'est la manière dont on l'a présenté au Christ. On l'a descendu par le toit de la maison... Vous savez que les malades sont dans un abaissement si grand et de si mauvaise humeur, que souvent les bons offices qu'on leur rend les chagrinent sur leur lit... Mais ce paralytique est content d'être tiré de sa chambre et livré en spectacle au public, en traversant sur son grabat les places et les rues...

      Ce paralytique ne souffre pas d'amour-propre. La foule entoure la maison où est le Sauveur, tous les passages sont fermés, l'entrée encombrée. Peu importe ! On l'introduira par le toit, il en est content : l'amour est tellement habile, la charité tellement ingénieuse ! « Celui qui cherche trouve ; à celui qui frappe, on ouvre la porte. » (Mt 7,8) Ce malade ne dira pas à ses amis qui le portent : « Qu'allez-vous faire ? Pourquoi tant de trouble ? Pourquoi cet empressement ? Attendons que la maison soit libre et que tout le monde soit parti. Alors nous pourrons nous présenter à Jésus laissé presque seul...» Non, le paralytique ne pense rien de semblable ; c'est une gloire pour lui que d'avoir un grand nombre de témoins de sa guérison.

Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Rémi, archevêque de Reims (+ 533),  St Paul, ermite (+ 342)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Jean Chrysostome : « Voyant leur foi »


Premier livre de Samuel 8,4-7.10-22.

Samuel, devenu vieux, avait remis à ses fils le gouvernement d'Israël. Tous les anciens se réunirent et vinrent le trouver à Rama. Ils lui dirent : « Tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Donne-nous donc, pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations. » Samuel fut mécontent parce qu'ils avaient dit : « Donne-nous un roi pour nous gouverner », et il se mit à prier le Seigneur. Or, le Seigneur lui répondit : « Donne satisfaction au peuple pour tout ce qu'il demande. Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, car ils ne veulent pas que je règne sur eux. » Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur au peuple qui lui demandait un roi : « Voici quel sera le statut du roi qui va régner sur vous. Il prendra vos fils, il les affectera à ses chars et à ses chevaux, et les fera courir devant son char. Il les utilisera comme chefs de mille hommes et comme chefs de cinquante ; il les fera labourer et moissonner à son profit, fabriquer ses armes de guerre et ses attelages. Il prendra vos filles pour la préparation de ses parfums, pour sa cuisine et pour sa boulangerie. Il prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures, pour les donner aux gens de sa maison. Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme, pour la donner à ses ministres et aux gens de sa maison. Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes, de vos boeufs et de vos ânes, il les prendra et les fera travailler pour lui. Il prélèvera la dîme sur vos troupeaux, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves. Alors, vous pousserez des cris pour vous plaindre du roi que vous avez voulu, mais alors le Seigneur ne vous répondra pas ! » Le peuple refusa d'écouter Samuel et dit : « Tant pis ! il nous faut un roi ! Nous voulons être, nous aussi, comme toutes les autres nations ; notre roi nous gouvernera, il marchera à notre tête et combattra avec nous. » Samuel entendit toutes les paroles du peuple et les rapporta au Seigneur. Et le Seigneur lui dit : « Écoute-les et donne-leur un roi. »


Psaume 89(88),16-17.18-19.

Heureux le peuple qui connaît l'ovation ! Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie, fier de ton juste pouvoir.
Tu es sa force éclatante ; ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ; notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.

Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies détachées, Sur le paralytique

« Voyant leur foi »


      Ce paralytique avait foi en Jésus Christ. Ce qui le prouve c'est la manière dont on l'a présenté au Christ. On l'a descendu par le toit de la maison... Vous savez que les malades sont dans un abaissement si grand et de si mauvaise humeur, que souvent les bons offices qu'on leur rend les chagrinent sur leur lit... Mais ce paralytique est content d'être tiré de sa chambre et livré en spectacle au public, en traversant sur son grabat les places et les rues...

      Ce paralytique ne souffre pas d'amour-propre. La foule entoure la maison où est le Sauveur, tous les passages sont fermés, l'entrée encombrée. Peu importe ! On l'introduira par le toit, il en est content : l'amour est tellement habile, la charité tellement ingénieuse ! « Celui qui cherche trouve ; à celui qui frappe, on ouvre la porte. » (Mt 7,8) Ce malade ne dira pas à ses amis qui le portent : « Qu'allez-vous faire ? Pourquoi tant de trouble ? Pourquoi cet empressement ? Attendons que la maison soit libre et que tout le monde soit parti. Alors nous pourrons nous présenter à Jésus laissé presque seul...» Non, le paralytique ne pense rien de semblable ; c'est une gloire pour lui que d'avoir un grand nombre de témoins de sa guérison.



15/01/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 199 autres membres