Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 12 mars 2010

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 3e semaine de Carême


Saint(s) du jour : St Louis Orione, prêtre (+ 1940)

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Pape Benoît XVI: Aimer Dieu et aimer son prochain


Livre d'Osée 14,2-10.

Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t'es effondré par suite de tes fautes. Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles : « Enlève toutes les fautes, et accepte une belle offrande : au lieu de taureaux, nous t'offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres. Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l'ouvrage de nos mains : 'Tu es notre Dieu', car toi seul as compassion de l'orphelin. » Voici la réponse du Seigneur : Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, car je suis revenu de ma colère. Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban. Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l'olivier, son parfum comme celui de la forêt du Liban. Ils reviendront s'asseoir à son ombre, ils feront revivre le blé, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban. Éphraïm ! peux-tu me confondre avec les idoles ? C'est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c'est moi qui te donne ton fruit. Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ? Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, les pécheurs y tombent.


Psaume 81(80),6-11.14.17.

Il en fit, pour Joseph, une loi quand il marcha contre la terre d'Égypte. J'entends des mots qui m'étaient inconnus :
« J'ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ; ses mains ont déposé le fardeau.
« Quand tu criais sous l'oppression, je t'ai sauvé ; je répondais, caché dans l'orage, je t'éprouvais près des eaux de Mériba.
« Écoute, je t'adjure, ô mon peuple ; vas-tu m'écouter, Israël ?
Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux, tu ne serviras aucun dieu étranger.
« C'est moi, le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte ! Ouvre ta bouche, moi, je l'emplirai.
« Ah ! Si mon peuple m'écoutait, Israël, s'il allait sur mes chemins !
Je le nourrirais de la fleur du froment, je te rassasierais avec le miel du rocher ! »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28-34.

Un scribe, s'avança vers Jésus et lui demanda: "Quel est le premier de tous les commandements?" Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. » Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Pape Benoît XVI
Encyclique « Deus caritas est », § 17 – 18 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Aimer Dieu et aimer son prochain


      L'histoire d'amour entre Dieu et l'homme consiste dans le fait que cette communion de volonté grandit dans la communion de pensée et de sentiment, et ainsi notre vouloir et la volonté de Dieu coïncident toujours plus : la volonté de Dieu n'est plus pour moi une volonté étrangère, que les commandements m'imposent de l'extérieur, mais elle est ma propre volonté, sur la base de l'expérience que, de fait, Dieu est plus intime à moi-même que je ne le suis à moi-même (Saint Augustin). C'est alors que grandit l'abandon en Dieu et que Dieu devient notre joie (cf Ps 72,23-28).
    
      L'amour du prochain se révèle ainsi possible au sens défini par la Bible, par Jésus. Il consiste précisément dans le fait que j'aime aussi, en Dieu et avec Dieu, la personne que je n'apprécie pas ou que je ne connais même pas. Cela ne peut se réaliser qu'à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté pour aller jusqu'à toucher le sentiment. J'apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus-Christ. Son ami est mon ami... Je vois avec les yeux du Christ et je peux donner à l'autre bien plus que les choses qui lui sont extérieurement nécessaires : je peux lui donner le regard d'amour dont il a besoin.





16/03/2010
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