Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

vendredi 10 septembre 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le vendredi de la 23e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Nicolas de Tolentino, o.s.a. († 1310),  Le "Grand Martyre du Japon" († 1622)

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Saint Augustin : La paille et la poutre


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-27.

En effet, annoncer l'Évangile, ce n'est pas là mon motif d'orgueil, c'est une nécessité qui s'impose à moi ; malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! Certes, si je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du Seigneur. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m'acquitte de la charge que Dieu m'a confiée. Alors, pourquoi recevrai-je une récompense ? Parce que j'annonce l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, ni faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile. Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. Avec les faibles, j'ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l'Évangile, pour bénéficier, moi aussi, du salut. Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix. Alors, vous, courez de manière à l'emporter. Tous les athlètes à l'entraînement s'imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n'est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n'est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, et je le réduis en esclavage, pour ne pas être moi-même disqualifié après avoir annoncé aux autres la Bonne Nouvelle.


Psaume 84(83),2-6.12.

De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison, et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l'univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ; le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire. Jamais il ne refuse le bonheur à ceux qui vont sans reproche.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,39-42.

Jésus s'adressait à la foule en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? Le disciple n'est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître. Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : 'Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil', alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Explication du Sermon sur la montagne, 19 (trad. DDB 1978, p. 134)

La paille et la poutre


      « Comment vas-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter la paille de ton œil, alors qu'il y a une poutre dans le tien ? Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil et alors tu verras clair pour enlever la paille de l'œil de ton frère », c'est-à-dire : Chasse d'abord loin de toi la haine : ensuite tu pourras corriger celui que tu aimes. Et il dit justement « hypocrite ». Tancer les vices doit être le propre d'hommes justes et bienveillants. À le faire, les méchants usurpent un rôle ; ils font penser aux comédiens qui cachent derrière un masque leur identité...

      Quand il nous faut blâmer ou corriger, veillons avec un souci scrupuleux à poser la question : N'avons-nous jamais commis cette faute ; en sommes-nous guéris ? Même si nous ne l'avons jamais commise, rappelons-nous que nous sommes humains et que nous aurions pu la commettre. Si par contre nous l'avons commise dans le passé, souvenons-nous de notre fragilité pour que la bienveillance et non la haine nous dicte reproche ou blâme. Que le coupable en devienne meilleur ou pire -- car le résultat est incertain -- nous sommes du moins assurés que notre regard est demeuré pur. Mais si dans notre introspection, nous découvrons en nous le même défaut que nous prétendons reprendre, au lieu de le réprimander, pleurons avec le coupable ; ne lui demandons pas de nous obéir mais de partager notre effort.





13/09/2010
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