Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 29 mars 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le samedi de Pâques


L'Eglise fête : Samedi de Pâques
Saint(s) du jour : Sainte Gladys (Morte vers 500)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Léon le Grand : « Ceux qui avaient été ses compagnons étaient dans le deuil et les larmes… Il leur dit : ‘ Allez dans le monde entier, proclamer la Bonne Nouvelle ’ »


Livre des Actes des Apôtres 4,13-21.

Ils étaient surpris en voyant l'assurance de Pierre et de Jean, et en constatant que c'étaient des hommes quelconques et sans instruction. Ils reconnaissaient en eux des compagnons de Jésus, ils regardaient debout près d'eux l'homme qui avait été guéri, et ils ne trouvaient rien à dire contre eux. Après leur avoir ordonné de quitter la salle du conseil, ils se mirent à délibérer : « Qu'allons-nous faire de ces gens-là ? Certes, un miracle notoire a été opéré par eux, c'est évident pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier. Mais il faut en limiter les conséquences dans le peuple ; nous allons donc les menacer pour qu'ils ne prononcent plus ce nom devant personne. » Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de proclamer ou d'enseigner le nom de Jésus. Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d'écouter Dieu ? A vous de juger. Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu. » Après de nouvelles menaces, on les relâcha ; en effet, à cause du peuple, on ne voyait pas comment les punir, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.


Psaume 118,1.14-15.16-18.19-21.

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes : « Le bras du Seigneur est fort,
le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur :
il m'a frappé, le Seigneur, il m'a frappé, mais sans me livrer à la mort.
Ouvrez-moi les portes de justice : j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C'est ici la porte du Seigneur : qu'ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m'as exaucé : tu es pour moi le salut.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 16,9-15.

Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Léon le Grand (?-vers 461), pape et docteur de l'Église
Sermon 58 (71), le 20e sur la Passion (trad. cf coll. Icthus v.10, p. 284 et SC 74, p. 252)

« Ceux qui avaient été ses compagnons étaient dans le deuil et les larmes… Il leur dit : ‘ Allez dans le monde entier, proclamer la Bonne Nouvelle ’ »


      Ne soyons pas pris par le spectacle des choses de ce monde ; que les biens de la terre ne détournent pas nos regards du ciel. Tenons pour dépassé ce qui n’est déjà presque plus rien ; que notre esprit, attaché à ce qui doit demeurer, fixe son désir aux promesses d'éternité. Bien que nous ne sommes encore « sauvés qu'en espérance » (Rm 8,24), bien que nous portions encore une chair sujette à la corruption et à la mort, on peut bien affirmer pourtant que nous vivons hors de la chair, si nous échappons à l'emprise de ses passions. Non, nous ne méritons plus le nom de cette chair dont nous avons fait taire les appels…

      Que le peuple de Dieu donc prenne conscience qu'il est « une créature nouvelle dans le Christ » (2Co 5,17). Qu'il comprenne bien qui l'a choisi, et qui il a lui-même choisi. Que l’être nouveau ne retourne pas à l'inconstance de son état ancien. Que « celui qui a mis la main à la charrue » (Lc 9,62) ne cesse de travailler, qu'il veille au grain qu'il a semé, qu'il ne se retourne pas vers ce qu'il a abandonné. Que personne ne retombe dans la déchéance d'où il s'est relevé. Et si, parce que la chair est faible, quelqu'un gît encore dans une de ses maladies, qu'il prenne la ferme résolution de guérir et de s'en relever. Telle est la voie du salut ; telle est la manière d’imiter la résurrection commencée dans le Christ... Que nos pas quittent les sables mouvants pour marcher sur la terre ferme, car il est écrit : « Le Seigneur mène les pas de l’homme et sa marche lui plaît. Quand le juste vient à tomber, il ne reste pas à terre, car le Seigneur lui tient la main » (Ps 36,23s).

      Frères bien-aimés, gardez bien ces réflexions à l'esprit, non seulement pour célébrer les fêtes de Pâques, mais pour sanctifier toute votre vie.


01/04/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 196 autres membres