Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 25 septembre 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 25e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Firmin d'Amiens, évêque (IIIème s.)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Basile : « Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes »


Livre de l'Ecclésiaste 11,9-10.12,1-8.

Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela Dieu t'appellera au jugement. Éloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance ! Car l'adolescence et le printemps de la vie sont vanité. Souviens-toi de ton Créateur, aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais, et qu'approchent les années dont tu diras : « Je ne les aime pas » ; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent encore après la pluie ; au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux ; où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où le jour baisse aux fenêtres ; quand la porte est fermée sur la rue, quand s'éteint la voix de la meule, quand s'arrête le chant de l'oiseau, et quand se taisent les chansons ; lorsqu'on redoute la montée et qu'on a des frayeurs en chemin ; lorsque l'amandier s'épanouit, que la sauterelle s'alourdit, et que le câprier laisse échapper son fruit ; lorsque l'homme s'en va vers sa maison d'éternité, et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue ; avant que le fil d'argent se détache, que la lampe d'or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits ; et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle à Dieu qui l'a donné. Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste, tout est vanité !


Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17.

Tu fais retourner l'homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
A tes yeux, mille ans sont comme hier, c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ; dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains ; oui, consolide l'ouvrage de nos mains.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,43-45.

Et tous étaient frappés d'étonnement devant la grandeur de Dieu. « Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu'ils n'en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l'interroger sur ces paroles.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie sur l'humilité, 5-6 (trad? Brésard, 2000 ans B, p. 232 rev.)

« Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes »


      « Qui s'élève sera humilié, et qui s'abaisse sera élevé » (Mt 23,12)... Imitons le Seigneur qui est descendu du ciel jusqu'au dernier abaissement, et qui, en retour, a été élevé du dernier rang jusqu'à la hauteur qui lui convenait. Découvrons tout ce que nous enseigne le Seigneur pour nous conduire à l'humilité.

      Petit bébé, le voici déjà dans une grotte, couché non dans un berceau, mais dans une mangeoire. Dans la maison d'un artisan et d'une mère sans ressources, il est soumis à sa mère et à son époux. Se laissant enseigner, écoutant ceux dont il n'avait nul besoin, il interrogeait, mais pourtant de telle sorte que par ses interrogations, on s'étonnait de sa sagesse. Il se soumet à Jean, et le Maître reçoit de son serviteur le baptême. Jamais il n'a résisté à ceux qui se dressaient contre lui, et n'a pas fait preuve de sa puissance invincible pour se libérer des mains qui l'enchaînaient, mais il s'est laissé faire, comme impuissant, et dans la mesure où il l'a jugé bon, il a donné prise sur lui à un pouvoir éphémère. Il a comparu devant le grand prêtre en qualité d'accusé ; conduit devant le gouverneur, il s'est soumis à son jugement, et alors qu'il pouvait répondre aux calomniateurs, il a subi en silence leurs calomnies. Couvert de crachats par des esclaves et des servants indignes, il a été enfin livré à la mort, à une mort infamante aux yeux des hommes. Voilà comment s'est déroulé sa vie d'homme depuis sa naissance jusqu'à sa fin. Mais après un tel abaissement, il a fait éclater sa gloire... Imitons-le pour arriver, nous aussi, à la gloire éternelle.        





27/09/2010
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