Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 21 novembre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 33e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Présentation de la Vierge Marie

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Pacien de Barcelone : « Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »


Premier livre des Maccabées 6,1-13.

Le roi Antiochus parcourait le Haut Pays. Il apprit alors qu'il y avait en Perse une ville, Élymaïs, fameuse par ses richesses, son argent et son or ; son temple, extrêmement riche, contenait des casques en or, des cuirasses et des armes, laissés là par Alexandre, fils de Philippe et roi de Macédoine, qui régna le premier sur les Grecs. Antiochus arriva, et il tenta de prendre la ville et de la piller, mais il n'y réussit pas, parce que les habitants avaient été informés de son projet. Ils lui résistèrent et livrèrent bataille, si bien qu'il prit la fuite et battit en retraite, accablé de chagrin, pour retourner à Babylone. Il était encore en Perse quand on vint lui annoncer la déroute des troupes qui avaient pénétré en Judée ; Lysias, en particulier, qui avait été envoyé avec un important matériel, avait fait demi-tour devant les Juifs ; ceux-ci s'étaient renforcés grâce aux armes, au matériel et aux prises de guerre saisis sur les troupes qu'ils avaient battues ; ils avaient renversé l'objet sacrilège qu'Antiochus avait élevé à Jérusalem sur l'autel ; enfin, ils avaient rétabli de hautes murailles autour du sanctuaire et de la ville royale de Bethsour. Quand le roi apprit ces nouvelles, il fut saisi de frayeur et profondément ébranlé. Il s'écroula sur son lit et tomba malade sous le coup du chagrin, parce que les événements n'avaient pas répondu à son attente. Il resta ainsi pendant plusieurs jours, car son profond chagrin se renouvelait sans cesse. Lorsqu'il se rendit compte qu'il allait mourir, il appela tous ses amis et leur dit : « Le sommeil s'est éloigné de mes yeux ; l'inquiétude accable mon coeur, et je me dis : A quelle profonde détresse en suis-je arrivé ? Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ? J'étais bon et aimé au temps de ma puissance. Mais maintenant, je me rappelle le mal que j'ai fait à Jérusalem : tous les objets d'argent et d'or qui s'y trouvaient, je les ai pris ; j'ai fait exterminer les habitants de la Judée sans aucun motif. Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin sur une terre étrangère. »


Psaume 9(9A),2-3.4.6.16.19.

De tout mon coeur, Seigneur, je rendrai grâce, je dirai tes innombrables merveilles ;
pour toi, j'exulterai, je danserai, je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.
Mes ennemis ont battu en retraite, devant ta face, ils s'écroulent et périssent.
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants, à tout jamais tu effaces leur nom.
Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu'ils creusaient ; aux filets qu'ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Mais le pauvre n'est pas oublié pour toujours : jamais ne périt l'espoir des malheureux.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 20,27-40.

Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus, et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? » Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), évêque
Homélie sur le baptême, 6 -7 ; PL 13, 1093 (trad. bréviaire)

« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »


      « De même que nous sommes à l'image de l'homme pétri de terre, de même nous serons à l'image de celui qui vient du ciel ; car, pétri de terre, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. » Si nous agissons ainsi, mes bien-aimés, nous ne mourrons plus à l'avenir. Même si notre corps se dissout, nous vivrons dans le Christ, selon sa propre affirmation : « Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » Nous sommes certains, sur le témoignage du Seigneur lui-même, qu'Abraham, Isaac, Jacob et tous les saints sont vivants. Car c'est à leur sujet que le Seigneur dit : « Tous sont vivants pour lui, car il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » Et l'apôtre Paul dit, en parlant de lui-même : « Pour moi, vivre, c'est le Christ, et mourir m'est un gain. J'ai le désir de m'en aller et d'être avec le Christ. » Et encore : « Tant que nous habitons dans ce corps, nous sommes en exil loin du Seigneur. En effet, nous cheminons dans la foi, nous ne voyons pas. » C'est là ce que nous croyons, frères bien-aimés. D'ailleurs : « Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. »

      La vie en ce monde, comme vous le voyez vous-mêmes, est la même pour les animaux, les bêtes sauvages, les oiseaux, et pour nous-mêmes, et elle peut être plus longue pour eux. Mais ce qui est propre à l'homme, c'est ce que le Christ nous a donné par son Esprit, et qui est la vie sans fin, mais à condition que nous ne péchions plus...: « Le salaire du péché, c'est donc la mort ; le don de Dieu, c'est la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur. »

(Références bibliques : 1Co 15,49.47; Jn 11,25; Ph 1,21.23; 2Co 5,6-7; 1Co 15,19; Rm 6,23)


23/11/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 199 autres membres