Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 19 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Saint Canut (1040-1086)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Pierre Chrysologue : « L'homme se leva et le suivit »


Premier livre de Samuel 9,1-4.17-19.10,1.

Il y avait dans la tribu de Benjamin un riche propriétaire qui s'appelait Kish. Cet homme avait un fils nommé Saül, qui était jeune et beau. Aucun fils d'Israël n'était plus beau que lui et il dépassait tout le monde de la tête. Des ânesses appartenant à Kish, père de Saül, s'étaient égarées. Kish dit à Saül : « Prends avec toi l'un des serviteurs, et pars à la recherche des ânesses. » Ils traversèrent la montagne d'Éphraïm, ils traversèrent le pays de Shalisha sans les trouver ; ils traversèrent le pays de Shaalim : elles n'y étaient pas ; ils traversèrent le pays de Benjamin sans les trouver. Alors ils allèrent consulter Samuel. Quand Samuel aperçut Saül, le Seigneur lui dit : « Voilà l'homme dont je t'ai parlé ; c'est lui qui gouvernera mon peuple. » Saül aborda Samuel à l'entrée de la ville et lui dit : « Indique-moi où est la maison du voyant. » Samuel répondit à Saül : « C'est moi le voyant. Monte devant moi sur le haut lieu où je vais offrir un sacrifice. Vous mangerez aujourd'hui avec moi. » Le lendemain, Samuel prit une fiole d'huile et la répandit sur la tête de Saül ; puis il l'embrassa et lui dit : « Oui, c'est le Seigneur qui t'a consacré comme chef d'Israël, son peuple choisi. »


Psaume 21(20),2-3.4-5.6-7.

Seigneur, le roi se réjouit de ta force ; quelle allégresse lui donne ta victoire !
Tu as répondu au désir de son coeur, tu n'as pas rejeté le souhait de ses lèvres.
Tu lui destines bénédictions et bienfaits, tu mets sur sa tête une couronne d'or.
La vie qu'il t'a demandée, tu la lui donnes, de longs jours, des années sans fin.
Par ta victoire, grandit son éclat : tu le revêts de splendeur et de gloire.
Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours : ta présence l'emplit de joie !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.

Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 30 ; CCL 24, 173 ; PL 52, 284 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 75s, rev.)

« L'homme se leva et le suivit »


      Assis à son bureau de douane, ce malheureux publicain était dans une situation pire que le paralytique dont je vous ai parlé l'autre jour, lui qui gisait sur son lit (Mc 2,1s). L'un était atteint de paralysie en son corps, l'autre en son âme. Chez le premier, tous ses membres étaient difformes ; chez le second, c'est le jugement dans son ensemble qui était en déroute. Le premier gisait, prisonnier de sa chair ; l'autre était assis, captif d'âme et de corps. C'est malgré lui que le paralytique succombait aux souffrances ; le publicain, lui, était de son plein gré esclave du mal et du péché. Ce dernier, innocent à ses propres yeux, était accusé de cupidité par autrui ; le premier, au milieu de ses blessures, se savait pécheur. L'un entassait gain sur gain, et tous étaient des péchés ; l'autre effaçait ses péchés en gémissant dans ses douleurs. C'est pourquoi elles étaient justes, ces paroles adressées au paralytique : « Courage, mon enfant, tes péchés te sont remis », car par ses souffrances il compensait ses fautes. Quant au publicain, il entendit ces mots : « Viens, suis-moi », c'est-à-dire : « Tu feras réparation en me suivant, toi qui t'es perdu en suivant l'argent ».

      Quelqu'un va dire : pourquoi le publicain, plus coupable semble-t-il, reçoit-il un don plus élevé ? Il devient apôtre aussitôt... Lui-même a reçu le pardon, et il accorde à d'autres la rémission de leurs péchés ; il illumine toute la terre de l'éclat de la prédication de l'Evangile. Quant au paralytique, à peine est-il jugé digne de recevoir seulement le pardon. Tu veux savoir pourquoi le publicain a obtenu plus de grâces ? C'est que, selon un mot de l'apôtre Paul : « Là où le péché s'était multiplié, la grâce a surabondé » (Rm 5,20).




19/01/2008
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