Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 12 avril 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le samedi de la 3e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : Saint Sabas le Goth (334-372),   Saint Jules Ier (+ 352)

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Concile Vatican II: Le sacrement du Corps et du Sang du Christ nous rassemble en lui et nous envoie vers le monde


Livre des Actes des Apôtres 9,31-42.

L'Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie. Dans la crainte du Seigneur, elle se construisait et elle avançait ; elle se multipliait avec l'assistance de l'Esprit Saint. Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays, descendit jusqu'à Lod et visita les fidèles de cette ville. Il y trouva un certain Énéas alité depuis huit ans parce qu'il était paralysé. Pierre lui dit : « Énéas, Jésus Christ te guérit, lève-toi et fais ton lit toi-même. » Et aussitôt il se leva. Tous les habitants de Lod et de la plaine de Saron purent voir cet homme, et ils se convertirent au Seigneur. Il y avait aussi à Jaffa une femme disciple du Seigneur, appelée Tabitha (ce nom veut dire : Gazelle). Toute sa vie se passait en bonnes actions et en aumônes. Or, il arriva en ces jours-là qu'elle tomba malade et qu'elle mourut. Après la toilette funèbre, on la déposa dans la chambre du haut. Comme Lod est près de Jaffa, les disciples, apprenant que Pierre s'y trouvait, lui envoyèrent deux hommes avec cet appel : « Viens chez nous sans tarder. » Pierre se mit en route avec eux. A son arrivée on le fit monter à la chambre du haut, où il trouva toutes les veuves en larmes : elles lui montraient les tuniques et les manteaux que Tabitha faisait quand elle était avec elles. Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux et pria, puis il se tourna vers le corps, et il dit : « Tabitha, lève-toi ! » Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s'assit. Pierre, lui donnant la main, la fit lever. Puis il appela les fidèles et les veuves et la leur présenta vivante. Toute la ville de Jaffa en fut informée, et beaucoup crurent au Seigneur.


Psaume 116(115),12-13.14-15.16-17.

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante, moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.

Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm: «Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.»
Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! » Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?... C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Concile Vatican II
Constitution sur la Sainte Liturgie (Sacrosanctum Concilium), 10-11

Le sacrement du Corps et du Sang du Christ nous rassemble en lui et nous envoie vers le monde


      La liturgie est le sommet auquel tend l'action de l'Église, et en même temps la source d'où découle toute sa force intérieure. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l'Église, participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur. En plus, la liturgie pousse les fidèles rassasiés des « mystères de la Pâque » à n'avoir plus « qu'un seul coeur dans la piété » (cf Ac 4,32) ; elle prie pour « qu'ils gardent dans leur vie ce qu'ils ont saisi par la foi » ; le renouvellement dans l'eucharistie de l'alliance du Seigneur avec les hommes attire et enflamme les fidèles à la charité pressante du Christ.

      C'est donc de la liturgie, et principalement de l'eucharistie comme d'une source, que la grâce découle en nous et qu'on obtient avec le maximum d'efficacité cette sanctification des hommes dans le Christ et cette glorification de Dieu que recherchent, comme leur fin, toutes les autres oeuvres de l'Église.




12/04/2008
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