Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

samedi 04 septembre 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le samedi de la 22e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Rosalie, vierge et ermite (c. 1130 – 1170)

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Catéchisme de l'Église catholique: « Le Fils de l'homme est maître du sabbat »


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,6-15.

Frères, j'ai pris ces comparaisons pour parler d'Apollos et de moi-même ; ainsi, vous pourrez comprendre le proverbe : « Rien de plus que ce qui est écrit », afin qu'aucun de vous n'aille se gonfler d'orgueil en prenant le parti de l'un contre l'autre. Qui donc t'a mis à part ? As-tu quelque chose sans l'avoir reçu ? Et si tu as tout reçu, pourquoi t'enorgueillir comme si tu ne l'avais pas reçu ? Vous voilà déjà comblés, vous voilà riches, vous voilà devenus rois sans nous ! Ah ! si seulement vous étiez rois, pour que nous aussi nous le soyons avec vous ! Mais nous, les Apôtres, il me semble que Dieu a fait de nous les derniers de tous, comme on expose des condamnés à mort, livrés en spectacle au monde entier, aux anges et aux hommes. Nous passons pour des fous à cause du Christ, et vous, pour des gens sensés dans le Christ ; nous sommes faibles, et vous êtes forts ; vous êtes à l'honneur, et nous, dans le mépris. Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous n'avons pas de vêtements, nous sommes maltraités, nous n'avons pas de domicile, nous peinons dur à travailler de nos mains. Les gens nous insultent, nous les bénissons. Ils nous persécutent, nous supportons. Ils nous calomnient, nous avons des paroles d'apaisement. Jusqu'à maintenant, nous sommes pour ainsi dire les balayures du monde, le rebut de l'humanité. Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés. Car vous auriez beau avoir dix mille surveillants pour vous mener dans le Christ, vous n'avez pas plusieurs pères : c'est moi qui, par l'annonce de l'Évangile, vous ai fait naître à la vie du Christ Jésus.


Psaume 145(144),17-18.19-20.21.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité.
Il répond au désir de ceux qui le craignent ; il écoute leur cri : il les sauve.
Le Seigneur gardera tous ceux qui l'aiment, mais il détruira tous les impies.
Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur ! Son nom très saint, que toute chair le bénisse toujours et à jamais !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,1-5.

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. » Jésus leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Catéchisme de l'Église catholique
§ 2168-2173

« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »


      Le troisième commandement du Décalogue rappelle la sainteté du sabbat : « Le septième jour est un sabbat ; un repos complet consacré au Seigneur » (Ex 31,15 ; cf 20,8).

      L'Écriture fait à ce propos mémoire de la création : « Car en six jours le Seigneur a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve, mais il s'est reposé le septième jour. Voilà pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat, il l'a sanctifié » (Ex 20,11).

      L'Écriture révèle encore dans le jour du Seigneur un mémorial de la libération d'Israël de la servitude en Égypte : « Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Égypte et que le Seigneur ton Dieu t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu. Voilà pourquoi le Seigneur ton Dieu te commande de pratiquer le jour du sabbat » (Dt 5,15).

      Dieu a confié à Israël le sabbat pour qu'il le garde en signe de l'alliance infrangible. Le sabbat est pour le Seigneur, saintement réservé à la louange de Dieu, de son œuvre de création et de ses actions salvifiques en faveur d'Israël...

      L'Évangile rapporte de nombreux incidents où Jésus est accusé de violer la loi du sabbat. Mais jamais Jésus ne manque à la sainteté de ce jour. Il en donne avec autorité l'interprétation authentique : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat » (Mc 2,27). Avec compassion, le Christ s'autorise « le jour du sabbat, de faire du bien plutôt que le mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer » (Mc 3,4). Le sabbat est le jour du Seigneur des miséricordes et de l'honneur de Dieu. « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »





07/09/2010
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