Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 22 décembre 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


Férie de l'Avent : semaine avant Noël (22 déc.)


Saint(s) du jour : Ste Françoise-Xavière Cabrini, fondatrice (+ 1917),  Bse Marie Mancini de Pise, veuve et o.p. (+ 1431),  Sts Martyrs de Rome (+ 303)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Ludolphe de Saxe : « Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante » (Lc 1,48)


Premier livre de Samuel 1,24-28.

Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ; elle avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.


1 Sam. 2,1.4-5.6-7.8.

Et Anne fit cette prière : « Mon cœur bondit de joie pour le Seigneur, mon front se relève pour mon Dieu ; ma bouche se rit de mes rivaux ; oui, j'exulte en ton salut.
L'arc des forts se brise ; mais les chétifs ont la vigueur pour ceinture ;
les repus s'embauchent pour du pain, les affamés n'ont plus à travailler.
Le Seigneur fait mourir et fait vivre, il fait descendre aux enfers et en ramène ;
le Seigneur appauvrit et enrichit, il abaisse, mais aussi il relève.
De la poussière, il retire le faible, et du fumier, il relève le pauvre pour l'asseoir au rang des princes, lui assigner un trône de gloire. »


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,46-56.

Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. » Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Ludolphe de Saxe (v. 1300-1378), dominicain puis chartreux à Strasbourg
La Vie de Jésus Christ (trad. Au commencement, Parole et Silence 2004, p. 81s rev.)

« Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante » (Lc 1,48)


      La conception de notre Seigneur a été figurée par le buisson ardent qui brûlait sans perdre sa verdeur (Ex 3,2), comme Marie a conçu son divin fils sans perdre sa virginité. Le Seigneur, qui demeurait dans ce buisson ardent, a habité aussi dans le sein de Marie. De même qu'il était descendu dans ce buisson pour délivrer les juifs en les tirant de l'Égypte, de même il est descendu en Marie pour racheter les hommes, en les arrachant à l'enfer.

      Le choix que Dieu a fait de Marie parmi toutes les femmes pour se revêtir de notre chair, a été figuré par la toison de Gédéon (Jg 6,36s). En effet, de même que cette toison a reçu seule la rosée céleste pendant que toutes les terres voisines restaient sèches, de même aussi Marie seule a été remplie de cette rosée divine dont aucune autre créature n'a été trouvée digne dans le monde entier... La Vierge Marie est cette toison dont Jésus Christ s'est formé une tunique. La toison de Gédéon a reçu la rosée du ciel sans qu'elle soit endommagée, et Marie a conçu l'Homme-Dieu sans que sa virginité soit altérée...

      O Jésus, Fils du Dieu vivant, toi qui, par la volonté du Père céleste et avec la coopération de l'Esprit Saint, es sorti du sein de ton Père comme le fleuve sourd hors du Paradis de délices, toi qui, visitant les profondeurs de nos vallées et regardant l'humilité de ta servante, es descendu dans le sein d'une vierge où, par une conception ineffable, tu as revêtu ta chair mortelle. Je te supplie, Jésus miséricordieux, par les mérites de cette Vierge ta mère, de répandre ta grâce sur moi, serviteur très indigne, afin que je te désire ardemment, que par cet amour, je te conçoive en mon cœur, et qu'avec le secours de cette même grâce, je produis les fruits salutaires des bonnes œuvres. Amen.





29/12/2010
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