Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 21 janvier 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Sainte Agnès (+ 304)

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Méliton de Sardes : « Navré de l'endurcissement de leur coeur »


Lettre aux Hébreux 7,1-3.15-17.

En effet, Melkisédek, roi de Salem, prêtre du Dieu Très-Haut, vint à la rencontre d'Abraham quand celui-ci rentrait de son expédition contre les rois ; il le bénit, et Abraham lui fit hommage du dixième de tout ce qu'il avait pris. C'est que, premièrement, Melkisédek porte un nom qui veut dire « roi de justice » ; de plus, il était roi de Salem, c'est-à-dire roi « de paix », et puis il n'est pas question de son père, ni de sa mère, ni de ses ancêtres, ni du début de son existence ni de la fin de sa vie ; tout cela le fait ressembler au Fils de Dieu : il demeure prêtre à jamais. Les choses sont encore plus claires si cet autre prêtre se lève à la ressemblance de Melkisédek. Il est devenu prêtre, non pas selon les règles d'une loi humaine, mais par la puissance d'une vie indestructible. Car voici le témoignage de l'Écriture : Tu es prêtre pour toujours selon le sacerdoce de Melkisédek.


Psaume 110,1.2.3.4.

Oracle du Seigneur à mon seigneur : « Siège à ma droite, et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône. »
De Sion, le Seigneur te présente le sceptre de ta force : « Domine jusqu'au coeur de l'ennemi. »
Le jour où paraît ta puissance, tu es prince, éblouissant de sainteté : « Comme la rosée qui naît de l'aurore, je t'ai engendré. »
Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable : « Tu es prêtre à jamais selon l'ordre du roi Melkisédek. »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,1-6.

Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs coeurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Méliton de Sardes (?-v.195), évêque
Homélie pascale, 71-73 (trad. SC 123, p. 99 rev.)

« Navré de l'endurcissement de leur coeur »


      C'est lui l'agneau sans voix, c'est lui l'agneau égorgé, lui qui est né de Marie, l'agnelle gracieuse. C'est lui qui a été tiré du troupeau et mené à la mort, tué le soir, enseveli de nuit..., pour ressusciter d'entre les morts et ressusciter l'homme du fond de son tombeau.

      Il a donc été mis à mort. Et mis à mort où ? Au coeur de Jérusalem. Pourquoi ? Parce qu'il avait guéri leurs boiteux, purifié leurs lépreux, ramené leurs aveugles à la lumière, et ressuscité leurs morts (Lc 7,22). Voilà pourquoi il a souffert. Il est écrit dans la Loi et les prophètes : « Ils m'ont rendu le mal pour le bien ; mon âme est à l'abandon. Ils ont médité le mal contre moi, en disant : ' Ligotons le juste, car il nous est odieux ' » (Ps 37,21; cf Jr 11,19).

      Pourquoi as-tu commis ce crime sans nom ? Tu as déshonoré celui qui t'avait honoré, tu as humilié celui qui t'avait exalté, tu as renié celui qui t'avait reconnu, tu as rejeté celui qui t'avait appelé, tu as tué celui qui te vivifiait... Il fallait qu'il souffre, mais non par toi. Il fallait qu'il soit humilié, mais non par toi. Il fallait qu'il soit jugé, mais non par toi. Il fallait qu'il soit crucifié, mais non par ta main. Voici les paroles que tu aurais dû crier à Dieu : « O Maître, s'il faut que ton Fils souffre, si telle est ta volonté, qu'il souffre, mais non par moi ».     



22/01/2009
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