Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 17 mars 2010

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 4e semaine de Carême


Saint(s) du jour : St Patrick, évêque d'Irlande (+ 461)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
La Lettre à Diognète : « Ils cherchaient à le faire mourir car...il disait que Dieu était son propre Père »


Livre d'Isaïe 49,8-15.

Parole du Seigneur à son serviteur : pour dire aux captifs : « Sortez de votre prison ! » à ceux qui sont dans les ténèbres : « Venez à la lumière ! » Même sur les chemins, mes brebis pourront paître, dans toutes les terres désolées elles trouveront des pâturages. Elles n'auront plus faim, elles n'auront plus soif, soleil et vent brûlant ne les frapperont plus ; car celui qui a eu pitié d'elles les guidera, et vers les sources il les conduira. A la place des montagnes je ferai des routes, et les chemins seront remblayés. Les voilà ! ils viennent de loin : ceux-ci, du nord et de l'occident, et ceux-là, des terres du sud. Cieux, criez de joie, et que la terre exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple, et de ses pauvres il prend pitié. Jérusalem disait : « Le Seigneur m'a abandonnée, le Seigneur m'a oubliée. » Est-ce qu'une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait l'oublier, moi, je ne t'oublierai pas.


Psaume 145(144),8-9.13-14.17-18.

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses oeuvres.
ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit, fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,17-30.

Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs: "Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'oeuvre, et moi aussi je suis à l'oeuvre. " C'est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l'égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait. Il lui montrera des oeuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l'étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l'a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l'heure vient - et c'est maintenant - où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas surpris ; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d'après ce que j'entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

La Lettre à Diognète (vers 200)
Ch. 9 (trad. Orval ; cf SC 33 bis, p.68)

« Ils cherchaient à le faire mourir car...il disait que Dieu était son propre Père »


      Jusqu'à ces temps, qui sont les derniers, Dieu nous a permis de nous laisser emporter au gré de nos penchants désordonnés, entraînés par les plaisirs et les passions. Non qu'il ait pris le moins du monde plaisir à nos péchés ; il tolérait seulement ce temps d'iniquité, sans y consentir. Il préparait le temps actuel de la justice, afin que, convaincus d'avoir été indignes de la vie durant cette période à cause de nos fautes, nous en devenions dignes maintenant par l'effet de la bonté divine...

      Il ne nous a pas haïs ; il ne nous a pas repoussés... Nous prenant en pitié, il s'est chargé lui-même de nos fautes, et il a livré son propre Fils en rançon pour nous : le saint pour les impies, l'innocent pour les méchants, « le juste pour les injustes » (1P 3,18), l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels. Quoi d'autre que sa justice à lui aurait pu couvrir nos péchés ? En qui pourrions-nous être justifiés..., sinon par le seul Fils de Dieu ? Doux échange, oeuvre insondable, bienfaits inattendus ! Le crime d'un grand nombre est recouvert par la justice d'un seul, et la justice d'un seul justifie de nombreux coupables. Dans le temps passé, il a convaincu notre nature de son incapacité à obtenir la vie ; maintenant il nous a montré le Sauveur capable de sauver ce qui ne pouvait pas l'être. De ces deux manières, il a voulu nous donner la foi en sa bonté et nous faire voir en lui le nourricier, le père, le maître, le conseiller, le médecin, l'intelligence, la lumière, l'honneur, la gloire, la force et la vie.




19/03/2010
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