Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 15 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 15e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Donald (8ème s.),  St Bonaventure, évêque et docteur de l'Eglise (+ 1274),  Bse Anne-Marie Javouhey, fondatrice (+ 1851)

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Saint Vincent de Paul : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »


Livre de l'Exode 3,1-6.9-12.

Moïse gardait le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à l'Horeb, la montagne de Dieu. L'ange du Seigneur lui apparut au milieu d'un feu qui sortait d'un buisson. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ? » Le Seigneur vit qu'il avait fait un détour pour venir regarder, et Dieu l'appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « N'approche pas d'ici ! Retire tes sandales, car le lieu que foulent tes pieds est une terre sainte ! Je suis le Dieu de ton père, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu. La clameur des fils d'Israël est parvenue jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font subir les Égyptiens. Et maintenant, va ! Je t'envoie chez Pharaon : tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les fils d'Israël. » Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d'Égypte les fils d'Israël ? » Dieu lui répondit : « Je suis avec toi. Et voici à quel signe on reconnaîtra que c'est moi qui t'ai envoyé : quand tu auras fait sortir d'Égypte mon peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne. »


Psaume 103(102),1-2.3-4.6-7.

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe et te couronne d'amour et de tendresse ;
Le Seigneur fait oeuvre de justice, il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d'Israël ses hauts faits.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,25-27.

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretiens spirituels, conférence du 21/03/1659 (Seuil, 1960, p. 587)

« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »


      La simplicité est si agréable à Dieu ! Vous savez que l'Écriture dit que son plaisir est de s'entretenir avec les simples, avec les simples de coeur, qui vont bonnement et simplement : « Il fait des hommes droits ses familiers » (Pr 3,32). Voulez-vous trouver Dieu ? Il parle avec les simples. O mon Sauveur ! ô mes frères qui sentez le désir d'être simples, quel bonheur ! quel bonheur ! Courage, puisque vous avez cette promesse que le plaisir de Dieu est d'être avec les hommes simples.

      Une autre chose qui nous recommande merveilleusement la simplicité, ce sont ces paroles de notre Seigneur : « Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits ». Je reconnais, mon Père, et je vous en remercie, que la doctrine que j'ai apprise de votre divine Majesté et que je répands parmi les hommes, n'est connue que des simples, et que vous permettez que les prudents du monde ne l'entendent pas ; vous leur en avez caché, sinon les paroles, au moins l'esprit.

      O Sauveur ! ô mon Dieu ! Cela nous doit épouvanter. Nous courons après la science comme si tout notre bonheur en dépendait. Malheur à nous si nous n'en avons ! Il en faut avoir, mais en suffisance ; il faut étudier, mais sobrement. D'autres affectent l'intelligence des affaires, de passer pour gens de mise et de négociation au dehors. C'est à ceux-là que Dieu ôte la pénétration des vérités chrétiennes : aux savants et aux entendus du monde. A qui la donne-t-il donc ? Au simple peuple, aux bonnes gens... Messieurs, la vraie religion est parmi les pauvres. Dieu les enrichit d'une foi vive ; ils croient, ils touchent, ils goûtent les paroles de vie... Pour l'ordinaire, ils conservent la paix parmi les troubles et les peines. Qui est cause de cela ? La foi. Pourquoi ? Parce qu'ils sont simples, Dieu fait abonder en eux les grâces qu'il refuse aux riches et sages du monde.




20/07/2009
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