Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 14 octobre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire (de la férie)


Saint(s) du jour : Saint Calixte (+ 222)

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Les Sentences des Pères du désert : « Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 2,1-11.

Toi, l'homme qui juges les païens, tu n'as pas d'excuse non plus : quand tu juges les autres alors que tu fais comme eux, tu te condamnes toi-même en les jugeant. Or, nous savons que Dieu jugera selon la vérité ceux qui font de telles choses. Et toi, l'homme qui juges ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de patience et de générosité, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? Avec ton coeur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour le jour de la colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, lui qui rendra à chacun selon ses oeuvres : pour ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l'honneur et la vie impérissable, ce sera la vie éternelle ; mais pour les partisans de la révolte, qui se refusent à la vérité pour se donner à l'injustice, ce sera la colère et l'indignation. Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui fait le mal, d'abord le Juif, et aussi le païen, mais gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, d'abord le Juif, et aussi le païen. Car Dieu ne fait pas de différence entre les hommes.


Psaume 62(61),6-9.

Je n'ai mon repos qu'en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui.
Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable.
Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu. Chez Dieu, mon refuge, mon rocher imprenable !
Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre coeur : Dieu est pour nous un refuge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,42-46.

Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu'on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi, c'est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Les Sentences des Pères du désert (4e-5e siècles)
Collection systématique, ch. 9 (trad. SC 387, p. 427s)

« Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »


      Un frère qui avait péché fut chassé de l'église par le prêtre ; et abba Bessarion se leva et sortit avec lui en disant : « Moi aussi, je suis un pécheur »...

      Un frère fauta une fois à Scété. On tint un conseil, auquel on convoqua abba Moïse. Mais celui-ci refusa de venir. Alors le prêtre lui envoya dire : « Viens, car tout le monde t'attend ». Il se leva, et vint avec une corbeille percée qu'il remplit de sable qu'il mit sur son dos, et qu'il porta ainsi. Les autres, sortis à sa rencontre, lui dirent : « Qu'est-ce que cela, père ? » Le vieillard dit : « Mes fautes sont en train de s'écouler derrière moi et je ne les vois pas ; et moi, je suis venu aujourd'hui pour juger les fautes d'autrui ? » Entendant cela, ils ne dirent rien au frère, mais lui pardonnèrent.

      Abba Joseph interrogea abba Poemen en disant : « Dis-moi comment devenir moine ». Le vieillard dit : « Si tu veux trouver du repos ici-bas et dans le monde à venir, dis en toute occasion : Moi, qui suis-je ? Et ne juge personne ».

      Un frère interrogea le même abba Poemen en disant : « Si je vois une faute de mon frère, est-il bien de la cacher ? » Le vieillard dit : « A l'heure où nous cachons les fautes de notre frère, Dieu lui aussi cache les nôtres ; et à l'heure où nous manifestons les fautes de notre frère, Dieu lui aussi manifeste les nôtres ».






14/10/2009
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