Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 14 avril 2010

Le parfum de l'icône (I)

Au 11° et 12° siècle, d'après la légende, une icône venue droite sur les flots, s'est doucement posée sur le rivage de l'Athos près du monastère d'Iviron. Une icône représentant la Mère de Dieu qui porte sur un bras l'Enfant en majesté et, de l'autre main, le désigne comme « le chemin, la vérité et la vie ».

Les moines la portèrent dans le "catholicon", l'église qui se trouve au centre des bâtiments monastiques. Mais l'icône, le lendemain avait disparu. On la retrouva au seuil du grand portail. La chose s'étant renouvelée, c'est là qu'on édifia pour elle un petit sanctuaire. Et on la surnomma « Portaïtissa » : celle qui garde le seuil.

Passent les siècles ... Vers 1980, dans un ermitage, celui de la Nativité, s'ouvre un atelier d'icônes. La première qui fut peinte là était une libre copie de la « Portaïtissa ».

A la même date, un chilien, José Munos, devenu orthodoxe, professeur d'histoire de l'art à Montréal, se rend au Mont Athos pour entrer en contact avec un monastère d'icônographes. Il découvre l'ermitage de la Nativité. On lui fait visiter l'atelier. Il reste en arrêt, bouleversé, devant l'image de la « Portaïtissa ». Il arrive qu'on rencontre une icône comme on rencontre quelqu'un qui vous aime et qu'on va aimer : une révélation, une vision. La chasteté monastique prédispose à ces "coup de foudre" spirituels.

Olivier Clément
France catholique du 30 mai 1986

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.




15/04/2010
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