Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 04 février 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 4e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice (+ 1505),   Sainte Véronique

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Bonaventure : « D'où cela lui vient-il ?... N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? »


Lettre aux Hébreux 12,4-7.11-15.

Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu'un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu'il reconnaît comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on ne se sent pas joyeux, mais plutôt triste. Par contre, quand on s'est repris grâce à la leçon, plus tard, on trouve la paix et l'on devient juste. C'est pourquoi il est écrit : Redonnez de la vigueur aux mains défaillantes et aux genoux qui fléchissent, et : Nivelez la piste pour y marcher. Ainsi, celui qui boite ne se tordra pas le pied ; bien plus, il sera guéri. Recherchez activement la paix avec tout le monde, et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Soyez sur vos gardes : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu'il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du trouble, et le poison atteindrait tout le monde ;


Psaume 103(102),1-2.13-14.17-18.

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits !
comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière.
Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent d'accomplir ses volontés.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.

Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Méditations sur la vie du Christ ; Opera omnia, t. 12, p. 530s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 66 rev.)

« D'où cela lui vient-il ?... N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? »


      Le Seigneur Jésus, étant revenu du Temple et de Jérusalem à Nazareth avec ses parents, y demeura avec eux jusqu'à sa trentième année « et il leur était soumis » (Lc 2,51). On ne trouve rien dans les Écritures qu'il ait fait pendant tout ce temps, ce qui paraît bien étonnant... Mais sois attentif et alors tu verras clairement que, ne faisant rien, il a fait des merveilles. Chacun de ses gestes révèle, en effet, son mystère. Et comme il agissait avec puissance, ainsi il s'est tu avec puissance, il est demeuré dans la retraite et dans l'obscurité avec puissance. Le Maître souverain, qui va nous enseigner les chemins de la vie, commence dès sa jeunesse à faire des oeuvres de puissance, mais d'une manière étonnante, inconnue et inouïe, en paraissant aux yeux des hommes inutile, ignorant, et en vivant dans l'abjection...

      Il tenait de plus en plus à cette manière de vivre afin d'être jugé par tous comme un être bas et insignifiant ; cela avait été annoncé par le prophète qui disait en son nom : « Je suis un ver et non un homme » (Ps 21,7). Tu vois donc ce qu'il faisait en ne faisant rien. Il se rendait méprisable...; crois-tu que ce soit là peu de chose ? Certes, ce n'est pas lui qui avait besoin de cela, mais nous. Je ne connais rien de plus difficile ni de plus grand. Ils me paraissent être parvenus au plus haut degré, ceux qui, de tout coeur et sans feinte, se sont suffisamment possédés pour ne rien chercher d'autre que d'être méprisé, de ne compter pour rien et de vivre dans un abaissement extrême. C'est une plus grande victoire que la prise d'une ville.


04/02/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 198 autres membres