Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 02 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Férie du temps de Noël (2 janv.)


Saint(s) du jour : Saint Basile le Grand (+ 379),   Saint Grégoire de Nazianze (+ 389),   Saint Macaire (†394)

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Bienheureux Guerric d'Igny : « Une voix qui crie dans le désert »


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,19-28.

Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. » Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. — Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. » Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Guerric d'Igny (v.1080-1157), abbé cistercien
4e sermon pour l’Avent (trad. SC 166, p. 134)

« Une voix qui crie dans le désert »


      « Au désert, une voix crie : préparez la route au Seigneur ! » Frères, il nous faut avant tout réfléchir sur la grâce de la solitude, sur la béatitude du désert qui, dès le début de l'ère du salut, a mérité d'être consacré au repos des saints. Certes, le désert a été sanctifié pour nous par la voix de Jean, celui qui criait dans le désert, qui y prêchait et y donnait le baptême de pénitence. Avant lui déjà les plus grands prophètes avaient toujours eu la solitude pour amie, en tant qu'auxiliaire de l'Esprit. Toutefois, une grâce de sanctification incomparablement plus excellente s’est attachée à ce lieu quand Jésus y a succédé à Jean. A son tour, avant de prêcher aux pénitents, Jésus a estimé devoir préparer un lieu pour les y recevoir ; il est allé au désert pendant quarante jours pour consacrer une vie nouvelle en ce lieu renouvelé... et cela, moins pour lui-même que pour ceux qui habiteront après lui au désert.

      Si donc, tu t'es fixé au désert, restes-y et attends là celui qui te sauvera de la faiblesse de ton esprit et de la tempête... Plus merveilleusement que la multitude qui l'y a suivi (Lc 4,42) le Seigneur t'y rassasiera, toi qui l'as suivi... Au moment où tu croiras qu'il t'a depuis longtemps abandonné, c'est alors que lui, n’oubliant pas sa bonté, viendra te consoler et te dira : « Je me suis souvenu de toi, ému de pitié pour ta jeunesse et ton premier amour, quand tu m'as suivi au désert » (Jr 2,2) Le Seigneur fera de ton désert un paradis de délices ; et toi, tu proclameras (comme le prophète) que la gloire du Liban lui a été donnée, la beauté du Carmel et de Saron (Is 35,2)... Alors de ton âme rassasiée jaillira l'hymne de ta louange : « Que le Seigneur soit glorifié de ses merveilles envers les fils des hommes! Il a rassasié l'âme avide et comblé l’âme affamée. »



02/01/2008
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