Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mercredi 01 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mercredi de la 13e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Gall, évêque (+ 554),  St Theodoric (Thierry), abbé (+ 533)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Ignace de Loyola : « Que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés » (Col 3,15)


Livre de la Genèse 21,3.8-21.

Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté : il l'appela Isaac. L'enfant grandit, et le jour où il fut sevré, Abraham donna un grand festin. Or, Sara regardait s'amuser Ismaël, ce fils qu'Abraham avait eu d'Agar l'Égyptienne. Elle dit à Abraham : « Renvoie cette esclave et son fils ; car le fils de cette esclave ne doit pas partager l'héritage de mon fils Isaac. » Cette parole irrita beaucoup Abraham, à cause de son fils Ismaël, mais Dieu lui dit : « Ne t'irrite pas à cause de cet enfant et de ton esclave ; accorde à Sara tout ce qu'elle te demande, car c'est la descendance d'Isaac qui portera ton nom ; mais je ferai aussi une nation du fils de l'esclave, car lui aussi est né de toi. » Le lendemain matin, Abraham prit du pain et une outre d'eau, il les posa sur l'épaule d'Agar, il lui remit l'enfant, puis il la renvoya. Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba. Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle laissa l'enfant sous un buisson, et alla s'asseoir non loin de là, à la distance d'une portée de flèche. Elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir l'enfant ! » Elle s'assit non loin de là, et elle se mit à gémir et à pleurer. Dieu entendit les cris de l'enfant ; et du ciel, l'ange de Dieu appela Agar : « Qu'as-tu, Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu l'enfant crier, sous le buisson où il était. Debout ! Prends l'enfant et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation. » Alors, Dieu ouvrit les yeux d'Agar, et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l'outre et fit boire l'enfant. Dieu fut avec lui, il grandit et demeura au désert, et il devint un tireur à l'arc. Il demeura au désert de Parane, et sa mère lui choisit une femme du pays d'Égypte.


Psaume 34(33),7-8.10-13.

Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe à l'entour pour libérer ceux qui le craignent.
Saints du Seigneur, adorez-le : rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ; qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien.
Venez, mes fils, écoutez-moi, que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ?


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 8,28-34.

Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre ; ils étaient si méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voilà qu'ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? » Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. » Il leur répondit : « Allez-y. » Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots. Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés. Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur des jésuites
Exercices spirituels : règles pour un plus grand discernement des esprits (trad. DDB 1960, p.174 rev.)

« Que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés » (Col 3,15)


      Le propre de Dieu et de ses anges est de donner, dans leurs incitations, une véritable allégresse et joie spirituelle, en écartant toute tristesse et trouble que suscite l'ennemi. Au contraire, le propre de ce dernier est de lutter contre cette joie et cette consolation spirituelle, en proposant des raisons apparentes, des subtilités et de continuels sophismes. Seul Dieu notre Seigneur donne à l'âme la consolation sans cause précédente. C'est en effet le propre du Créateur d'entrer, de sortir, de produire des motions dans l'âme, l'attirant tout entière à l'amour de sa divine Majesté. Je dis : sans cause, c'est-à-dire, sans aucun sentiment préalable ni de connaissance d'un objet grâce auquel viendrait cette consolation...

      C'est le propre de l'ange mauvais, qui se transforme en « ange de lumière » (2Co 11,14), d'aller d'abord dans le sens de l'âme fidèle et de l'amener ensuite dans le sien. C'est à dire qu'il propose des pensées bonnes et saintes, en accord avec l'âme juste, et ensuite, peu à peu, il tâche de l'amener à ses fins en entraînant l'âme dans ses tromperies secrètes et ses intentions perverses.

      Nous devons être très attentifs au déroulement de nos pensées. Si le début, le milieu et la fin sont entièrement bons, orientés entièrement vers le bien, c'est le signe du bon ange. Mais si le déroulement de nos pensées nous amène finalement à quelque chose de mauvais ou de distrayant ou de moins bon que ce que l'âme projetait d'abord, ou qui affaiblit, qui inquiète ou qui trouble l'âme en lui enlevant la paix, la tranquillité et le repos qu'elle avait auparavant, c'est un signe clair que cela vient du mauvais esprit, ennemi de notre progrès et de notre salut éternel... Chez ceux qui avancent de bien en mieux, le bon ange touche l'âme de façon douce, légère et suave, comme une goutte d'eau qui entre dans une éponge. Le mauvais la touche de façon aigüe, avec bruit et agitation.




03/07/2009
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