Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 29 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le mardi de la 3e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Saint Sulpice Sévère (IVème siècle),   Saint Gildas le Sage (Mort en 570)

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Isaac de l'Étoile : « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère »


Deuxième livre de Samuel 6,12-15.17-19.

David fit monter l'arche de Dieu de la maison d'Obed-Édom jusqu'à Jérusalem, la cité de David, au milieu des cris de joie. Quand les porteurs de l'arche eurent avancé de six pas, David offrit en sacrifice un boeuf et un veau gras. Vêtu d'un pagne de lin, il dansait devant le Seigneur, en tournoyant de toutes ses forces. David et tout le peuple d'Israël firent monter l'arche du Seigneur parmi les acclamations, au son du cor. Ils amenèrent donc l'arche du Seigneur et l'installèrent au milieu de la tente que David avait dressée pour elle. Puis on offrit devant le Seigneur des holocaustes et des sacrifices de communion. Quand David eut achevé d'offrir les holocaustes et les sacrifices de communion, il bénit le peuple au nom du Seigneur des armées. Puis il fit une distribution à tout le peuple, à la foule entière des Israélites, hommes et femmes : pour chacun une couronne de pain, un morceau de rôti et un gâteau de raisins secs ; puis tout le monde s'en retourna chacun chez soi.


Psaume 24,7.8.9.10.

Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ? C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ? C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ; c'est lui, le roi de gloire.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,31-35.

Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Isaac de l'Étoile (?-vers 1171), moine cistercien
Homélie 51, pour l'Assomption ; PL 194, 1862 (trad. bréviaire)

« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère »


      Le Fils de Dieu est le premier-né d'un grand nombre de frères (Rm 8,29) car, étant Fils unique par nature, il s'est associé par la grâce une multitude de frères qui ne font qu'un avec lui : « A tous ceux qui l'ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12). Devenu fils d'homme, il a fait de la multitude des hommes des fils de Dieu. Il se les est associés, alors qu'il est unique par son amour et sa puissance. Les hommes, en eux-mêmes, par leur naissance selon la chair, sont une multitude ; mais par la seconde naissance, la naissance divine, ils ne sont avec lui qu'un seul. Le seul Christ, unique et total, c'est la tête et le corps (Col 1,18).

      Et ce Christ unique est le Fils d'un seul Dieu dans le ciel et d'une seule mère sur la terre. Il y a beaucoup de fils, et il n'y a qu'un seul fils. Et de même que la tête et le corps sont un seul fils et plusieurs fils, de même Marie et l'Église sont une seule mère et plusieurs mères, une seule vierge et plusieurs vierges. L'une et l'autre sont mères ; l'une et l'autre, vierges. L'une et l'autre ont conçu du Saint Esprit, sans désir charnel. L'une et l'autre ont donné une progéniture à Dieu le Père, sans péché. L'une a engendré, sans aucun péché, une tête pour le corps ; l'autre a fait naître, dans la rémission des pêchés, un corps pour la tête. L'une et l'autre sont mères du Christ, mais aucune des deux ne l'enfante tout entier sans l'autre. Aussi c'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de la vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie. Et ce qui est dit de la vierge mère qu'est Marie en particulier se comprend en général de la vierge mère qu'est l'Église.


29/01/2008
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