Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 22 juin 2010

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 12e semaine du Temps Ordinaire


Saint(s) du jour : St Thomas More, martyr (1487-1535),  St Paulin de Nole, évêque (+ 431)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Vincent de Paul : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux »


Deuxième livre des Rois 19,9-11.14-21.31-35.36.

Sennakérib, roi d'Assyrie, envoya des messagers dire de sa part à Ézékias, roi de Juda : « Ne te laisse pas tromper par ton Dieu, en qui tu mets ta confiance, et ne dis pas : 'Jérusalem ne tombera pas aux mains du roi d'Assyrie ! ' Tu sais bien que les rois d'Assyrie ont exterminé tous les peuples qu'ils ont conquis ; et toi seul, tu serais épargné ? » Ézékias prit la lettre apportée par les messagers et il la lut. Puis il monta au Temple, déplia la lettre devant le Seigneur, et lui adressa cette prière : « Seigneur, Dieu d'Israël, toi qui sièges sur les Kéroubim, tu es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait le ciel et la terre. Prête l'oreille, Seigneur, et entends, ouvre les yeux, Seigneur, et vois ! Écoute le message envoyé par Sennakérib pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai que les rois d'Assyrie ont ravagé les nations et leur territoire et ont brûlé leurs dieux : en réalité, ce n'étaient pas des dieux, mais l'ouvrage de mains d'hommes, fait avec du bois et de la pierre ; c'est pourquoi ils ont été anéantis. Je t'en supplie, Seigneur, notre Dieu, sauve-nous de la main de Sennakérib, et tous les rois de la terre sauront que tu es le seul Dieu ! » Alors le prophète Isaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ézékias : « Ainsi parle le Seigneur, Dieu d'Israël : J'ai entendu la prière que tu m'as adressée au sujet de Sennakérib, roi d'Assyrie. Voici la parole que le Seigneur a prononcée contre lui : Elle te méprise, elle te raille, la vierge, la fille de Sion. Elle hoche la tête pour se moquer de toi, la fille de Jérusalem. Oui, un reste sortira de Jérusalem, et des survivants, de la montagne de Sion. C'est l'amour jaloux du Seigneur qui fera cela ! Et voici ce que dit le Seigneur sur le roi d'Assyrie : Il n'entrera pas dans cette ville, il ne lui lancera pas une seule flèche, il ne lui opposera pas un seul bouclier, il n'élèvera pas un seul remblai : à peine arrivé, il repartira par le même chemin. Non, il n'entrera pas dans cette ville, oracle du Seigneur. Je protégerai cette ville, je la sauverai à cause de moi et de mon serviteur David. » La nuit même, l'ange du Seigneur alla dans le camp assyrien et frappa cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Le matin, quand on se leva, on ne voyait que des cadavres. Sennakérib leva le camp. Il revint à Ninive et n'en sortit plus.


Psaume 48(47),2-3.4.10-11.

Il est grand, le Seigneur, hautement loué, dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle, joie de toute la terre. La montagne de Sion, c'est le pôle du monde, la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais, vraie citadelle.
Dieu, nous revivons ton amour au milieu de ton temple.
Ta louange, comme ton nom, couvre l'étendue de la terre. Ta main droite qui donne la victoire


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,6.12-14.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus sur la montagne, il leur disait: "Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens; vos perles, ne les jetez pas aux cochons, pour éviter qu'ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer. Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l'Écriture : la Loi et les Prophètes. « Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s'y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretien du 30/5/1659 (trad. Seuil 1960 p. 682 rev.)

« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux »


      Quel est le premier acte de la charité ? Quelle production fait un cœur qui en est animé ? Qu'est-ce qui sort de lui, à la différence d'un homme qui en est dépourvu ? C'est de bien faire à chacun comme nous voudrions raisonnablement qu'il nous soit fait ; c'est en cela que consiste le précis de la charité. Est-il vrai que je fais à mon prochain ce que je souhaite de lui ? Ah! c'est un grand examen à faire...

      Regardons le Fils de Dieu : quel cœur de charité, quelle flamme d'amour ! Mon Jésus, dites-nous un peu, s'il vous plaît, qu'est-ce qui vous a tiré du ciel pour venir souffrir la malédiction de la terre, tant de persécutions et de tourments que vous y avez reçus ? Ô Sauveur, ô source de l'amour, humilié jusqu'à nous, jusqu'à un supplice infâme, qui a plus aimé le prochain que vous-même ? Vous êtes venu vous exposer à toutes nos misères, prendre la forme de pécheur, mener une vie souffrante, et souffrir une mort honteuse pour nous. Y a-t-il un amour pareil ?... Il n'y a que Notre Seigneur qui soit si épris de l'amour des créatures, que de quitter le trône de son Père pour venir prendre un corps sujet aux infirmités.

      Et pourquoi ? Pour établir entre nous par son exemple et sa parole, la charité du prochain... Ô mes amis, si nous avions un peu de cet amour, demeurerions-nous les bras croisés ?... Oh non ! la charité ne peut pas demeurer oisive ; elle nous applique au salut et à la consolation des autres.





23/06/2010
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