Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 11 août 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 19e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Claire d'Assise, fondatrice (+ 1253)

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Sainte Faustine Kowalska : « Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »


Livre du Deutéronome 31,1-8.

Moïse prononça ces paroles devant tout Israël : « Maintenant que j'ai cent vingt ans, je ne peux plus être votre chef. Le Seigneur m'a dit : 'Ce Jourdain, tu ne le passeras pas ! ' C'est le Seigneur votre Dieu qui le passera devant vous ; il anéantira les nations que vous rencontrerez, et vous donnera leur territoire. Et c'est Josué qui passera le Jourdain à votre tête, comme l'a dit le Seigneur. Le Seigneur traitera les nations comme il a traité les rois des Amorites, Sihone et Og, et leur pays, tous ceux qu'il a exterminés. Le Seigneur vous les livrera, et vous les traiterez exactement comme je vous l'ai ordonné. Tenez bon et soyez forts, ne craignez pas, ne tremblez pas devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. » Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Tiens bon et sois fort : c'est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a promis par serment à ses pères, c'est toi qui vas remettre au peuple son héritage. Le Seigneur marchera devant toi, il sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t'abandonnera pas. Tu n'auras ni crainte ni frayeur. »


Deut. 32,3-4.7.8.9.12.

C'est le nom du Seigneur que j'invoque : vous, magnifiez notre Dieu.
Le Rocher : parfaite est son oeuvre, car toutes ses voies sont justice.
Rappelle-toi les jours d'autrefois, repense aux années révolues ; interroge ton père, qu'il te l'apprenne, tes anciens, qu'ils t'en fassent le récit !
Quand le Très-Haut dota toutes les nations, quand il répartit les fils d'Adam, il fixa les frontières des peuples suivant le nombre des fils de Dieu.
Mais le lot du Seigneur fut son peuple, Jacob, sa part d'héritage ;
le Seigneur seul l'a conduit : pas de dieu étranger avec lui.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.

Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 244 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 128)

« Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »


      Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants solennels de mes voeux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de Dieu demeure en mon âme. Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu. J'expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Epoux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même.

      Ma confiance dans son Coeur très miséricordieux est sans bornes. Je lui suis continuellement unie. Je vois que c'est comme si Jésus ne pouvait pas être heureux sans moi, ni moi sans lui. Je comprends bien cependant qu'étant Dieu il est heureux en lui-même, et que pour son bonheur il n'a besoin d'absolument aucune créature, mais sa bonté le contraint à se donner à sa créature -- et cela avec une inconcevable générosité.




14/08/2009
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