Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 08 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Mardi du temps de Noël après l'Epiphanie


Saint(s) du jour : Saint Apollinaire (+ 180),   Saint Lucien (mort en 312)

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Sainte Catherine de Sienne : « Il rompit les pains ... partagea aussi les deux poissons entre tous. Et tous furent rassasiés »


Première lettre de saint Jean 4,7-10.

Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu. Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.


Psaume 72(71),1-2.3-4.7-8.

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice, qu'il fasse droit aux malheureux !
Montagnes, portez au peuple la paix, collines, portez-lui la justice !
Qu'il fasse droit aux malheureux de son peuple, qu'il sauve les pauvres gens, qu'il écrase l'oppresseur !
En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu'au bout de la terre !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,34-44.

Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement. Déjà l'heure était avancée ; ses disciples s'étaient approchés et lui disaient : « L'endroit est désert et il est déjà tard. Renvoie-les, qu'ils aillent dans les fermes et les villages des environs s'acheter de quoi manger. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Allons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter du pain et leur donner à manger ? » Jésus leur demande : « Combien avez-vous de pains ? Allez voir. » S'étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. » Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte. Ils s'assirent en rond par groupes de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction, rompit les pains, et il les donnait aux disciples pour qu'ils les distribuent. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous. Tous mangèrent à leur faim. Et l'on ramassa douze paniers pleins de morceaux de pain et de poisson. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, co-patronne de l’Europe
Le Dialogue (trad. Hurtaud, 1931, t.2, p. 4-5)

« Il rompit les pains ... partagea aussi les deux poissons entre tous. Et tous furent rassasiés »


      [Jésus disait à sainte Catherine :] « C'est toute l'Essence divine que vous recevez en ce très doux sacrement, sous cette blancheur du pain. Comme le soleil est indivisible, ainsi Dieu se trouve tout entier et l'homme tout entier dans la blancheur de l'hostie. Diviserait-on l'hostie en mille et mille miettes s'il était possible, en chacune je suis encore, Dieu tout entier, homme tout entier, comme je t'ai dit ...

      Supposons qu'il y ait plusieurs personnes à venir chercher de la lumière avec des cierges. L'une apporte un cierge d'une once, l'autre de deux onces, un troisième de trois onces, celle-ci d'une livre, celle-là, de plus encore. Toutes s'approchent de la lumière et chacune allume son cierge. Dans chaque cierge allumé, quel que soit son volume, l'on voit désormais la lumière tout entière, sa couleur, sa chaleur et son éclat... Ainsi advient-il à ceux qui s'approchent de ce sacrement. Chacun apporte son cierge, c'est-à-dire le saint désir avec lequel il reçoit et prend ce sacrement. Le cierge est éteint, et il s'allume lorsqu'on reçoit ce sacrement. Je dis qu'il est éteint parce que par vous-mêmes vous n'êtes rien. Je vous ai donné, il est vrai, la matière avec laquelle vous pouvez recevoir et conserver en vous cette lumière. Cette matière, c'est l'amour, parce que je vous ai créés par amour ; c'est pourquoi vous ne pouvez pas vivre sans amour. »


08/01/2008
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