Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 08 avril 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le mardi de la 3e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : Sainte Constance (+ 1300),   Saint Perpet (+ 494),   Sainte Julie Billard (1751-1816)

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Catéchisme de l'Eglise Catholique: « Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel »


Livre des Actes des Apôtres 7,51-60.8,1.

Hommes à la tête dure, votre coeur et vos oreilles ne veulent pas connaître l'Alliance : depuis toujours vous résistez à l'Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères ! Y a-t-il un prophète que vos pères n'aient pas persécuté ? Ils ont même fait mourir ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, celui-là que vous venez de livrer et de mettre à mort. Vous qui aviez reçu la loi communiquée par les anges, vous ne l'avez pas observée. » En écoutant cela, ils s'exaspéraient contre lui, et grinçaient des dents. Mais Étienne, rempli de l'Esprit Saint, regardait vers le ciel ; il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. » Ceux qui étaient là se bouchèrent les oreilles et se mirent à pousser de grands cris ; tous à la fois, ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort. Quant à Saul, lui aussi approuvait ce meurtre. Ce jour-là, éclata une violente persécution contre l’Eglise de jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie, à l’exception des Apôtres.


Psaume 31(30),3-4.6.8-9.17.20.

écoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi : pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Ton amour me fait danser de joie : tu vois ma misère et tu sais ma détresse.
Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ; devant moi, tu as ouvert un passage.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour.
Qu'ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,30-35.

Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 1337-1341

« Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel »


      « Le Seigneur, ayant aimé les siens, les aima jusqu'à la fin. Sachant que l'heure était venue de partir de ce monde pour retourner à son Père, au cours d'un repas », il leur lava les pieds et leur donna le commandement de l'amour (Jn 13,1s). Pour leur laisser un gage de cet amour, pour ne jamais s'éloigner des siens et pour les rendre participants de sa Pâque, il institua l'Eucharistie comme mémorial de sa mort et de sa résurrection, et il ordonna à ses apôtres de le célébrer jusqu'à son retour, « les établissant alors prêtres du Nouveau Testament » (Concile de Trente)…

      En célébrant la dernière Cène avec ses apôtres au cours du repas pascal, Jésus a donné son sens définitif à la Pâque juive. En effet, le passage de Jésus à son Père par sa mort et sa résurrection, la Pâque nouvelle, est anticipée dans la Cène et célébrée dans l'eucharistie qui accomplit la Pâque finale de l'Église dans la gloire du Royaume.

      Le commandement de Jésus de répéter ses gestes et ses paroles « jusqu'à ce qu'il vienne » (1Co 11,26), ne demande pas seulement de se souvenir de Jésus et de ce qu'il a fait. Il vise la célébration liturgique, par les apôtres et leurs successeurs, du mémorial du Christ, de sa vie, de sa mort, de sa résurrection et de son intercession auprès du Père.



08/04/2008
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