Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

mardi 04 novembre 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le mardi de la 31e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Saint Charles Borromée (+ 1584)

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La Divine Liturgie de Saint Basile : « Va sur les routes et dans les sentiers...pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,5-11.

Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus : lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père.


Psaume 22(21),26-27.28-30.31-32.

Tu seras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! »
Tous ceux qui festoyaient s'inclinent ; promis à la mort, ils plient en sa présence.
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son oeuvre !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,15-24.

En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. A l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : 'Venez, maintenant le repas est prêt.' Mais tous se mirent à s'excuser de la même façon. Le premier lui dit : 'J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir ; je t'en prie, excuse-moi.' Un autre dit : 'J'ai acheté cinq paires de boeufs, et je pars les essayer ; je t'en prie, excuse-moi.' Un troisième dit : 'Je viens de me marier, et, pour cette raison, je ne peux pas venir.' A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Plein de colère, le maître de maison dit à son serviteur : 'Dépêche-toi d'aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.' Le serviteur revint lui dire : 'Maître, ce que tu as ordonné est fait, et il reste de la place.' Le maître dit alors au serviteur : 'Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon dîner.' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

La Divine Liturgie de Saint Basile (4e siècle)
Prière eucharistique, 1ère partie (trad. coll. Icthus, vol. 9, p. 72)

« Va sur les routes et dans les sentiers...pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie »


      Saint, Saint, Saint es-tu vraiment, Seigneur notre Dieu, il n'est pas de limite à la grandeur de ta sainteté : tu as disposé avec droiture et justice toutes choses. Tu as façonné l'homme avec le limon de la terre, tu l'as honoré de l'image même de Dieu, tu l'as placé dans un Paradis de délices en lui promettant, s'il observait les commandements, l'immortalité et la jouissance des biens éternels. Mais il a transgressé ton commandement, Dieu véritable, et, séduit par la ruse du serpent, victime de son propre péché, il s'est soumis à la mort. Par ton juste jugement, il fut chassé du Paradis dans notre monde, renvoyé à la terre d'où il avait été tiré.

      Mais tu disposais pour eux, dans ton Christ, le salut par la nouvelle naissance, car tu n'as pas rejeté pour toujours la créature que tu avais créée dans ta bonté ; tu as veillé sur elle de multiples façons dans la grandeur de ta miséricorde. Tu as envoyé des prophètes, tu as fait des miracles par les saints qui, dans chaque génération, te furent agréables ; tu as donné la Loi pour nous secourir ; tu as établi les anges pour nous garder.

      Et quand vint la plénitude des temps, tu nous a parlé dans ton Fils unique, par qui tu as créé l'univers ; il est le rayonnement de ta gloire et l'image de ta nature ; il porte tout par sa puissante parole ; il n'a pas gardé jalousement son égalité avec Dieu, mais Dieu de toute éternité, il a paru sur la terre, il a vécu avec les hommes, a pris chair de la Vierge Marie, accepté la condition d'esclave, assumé notre corps de misère, pour nous rendre conformes à son corps de gloire (He 1,2-3;Ph 2,6-7;3,21).

      Comme par l'homme le péché était entré dans le monde, et par le péché la mort, il a plu à ton Fils unique, lui qui était éternellement dans ton sein, ô Père, mais est né d'une femme, de condamner le péché dans sa chair, afin que ceux qui mouraient en Adam, aient la vie dans le Christ (Rm 5,12;8,3). En habitant dans ce monde, il nous a donné des préceptes de salut, nous a détournés de l'erreur des idoles, amenés à te connaître, toi, Dieu véritable. Par là il nous a conquis pour lui comme un peuple choisi, un sacerdoce royal, une nation sainte (1P 2,9).


07/11/2008
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