Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 07 septembre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


Le lundi de la 23e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Clodoald "Cloud", abbé (+ 560),  Ste Reine (Régine), vierge et martyre (v. 286)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Ambroise : « Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée »


Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,24-29.2,1-3.

Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu'il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l'accomplis dans ma propre chair, pour son corps qui est l'Église. De cette Église, je suis devenu ministre, et la charge que Dieu m'a confiée, c'est d'accomplir pour vous sa parole, le mystère qui était caché depuis toujours à toutes les générations, mais qui maintenant a été manifesté aux membres de son peuple saint. Car Dieu a bien voulu leur faire connaître en quoi consiste, au milieu des nations païennes, la gloire sans prix de ce mystère : le Christ est au milieu de vous, lui, l'espérance de la gloire ! Ce Christ, nous l'annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons tout homme avec sagesse, afin d'amener tout homme à sa perfection dans le Christ. C'est pour cela que je m'épuise à combattre, avec toute la force du Christ dont la puissance agit en moi. Je veux en effet que vous sachiez quel dur combat je mène pour vous, et aussi pour les fidèles de Laodicée et pour tant d'autres qui ne m'ont jamais rencontré personnellement. Je combats pour que leurs coeurs soient remplis de courage et qu'ils soient rassemblés dans l'amour, afin d'acquérir toute la richesse de l'intelligence parfaite, et la vraie connaissance du mystère de Dieu. Ce mystère, c'est le Christ, en qui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.


Psaume 62(61),6-7.9.

Je n'ai mon repos qu'en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui.
Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable.
Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre coeur : Dieu est pour nous un refuge.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,6-11.

Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser. Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, V, 39 (trad. SC 45, p. 197 rev.)

« Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée »


      La main qu'Adam avait étendue pour cueillir les fruits de l'arbre défendu, le Seigneur l'a imprégnée de la sève salutaire des bonnes oeuvres, afin que, desséchée par la faute, elle soit guérie par les bonnes oeuvres. À cette occasion, le Christ prend à partie ses adversaires, qui par leurs fausses interprétations violaient les préceptes de la Loi ; ils jugeaient que le jour du sabbat il fallait faire relâche même des bonnes oeuvres, alors que la Loi a préfiguré dans le présent l'aspect de l'avenir où à coup sûr c'est le mal qui ne travaillera plus, non le bien...

      Tu as donc entendu les paroles du Seigneur : « Étends ta main ». Voilà le remède pour tous. Et toi qui crois avoir la main saine, prends garde que l'avarice, prends garde que le sacrilège ne la paralyse. Étends-la souvent : étends-là vers ce pauvre qui t'implore, étends-là pour aider le prochain, pour porter secours à la veuve, pour arracher à l'injustice celui que tu vois soumis à une vexation imméritée ; étends-là vers Dieu pour tes péchés. C'est ainsi qu'on étend la main ; c'est ainsi qu'elle guérit.





07/09/2009
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