Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

lundi 03 mars 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Le lundi de la 4e semaine de Carême


Saint(s) du jour : St Gwénolé, abbé (+ 532)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Imitation de Jésus-Christ: « Vous ne pouvez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes ? »


Livre d'Isaïe 65,17-21.

Oui, je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se rappellera plus le passé, il ne reviendra plus à l'esprit. Exultez sans fin, réjouissez-vous de ce que je vais créer. Car je crée une Jérusalem de joie, un peuple d'allégresse. Je trouverai mon allégresse en Jérusalem, ma joie en mon peuple. On n'y entendra plus de cris ni de pleurs. On n'y verra plus de nouveau-né emporté en quelques jours, ni d'homme qui ne parvienne pas au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, mourir avant cent ans sera une malédiction. On bâtira des maisons et on y restera, on plantera des vignes et on pourra en manger les fruits.


Psaume 30,2.4.5-6.11-13.

Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé, tu m'épargnes les rires de l'ennemi.
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ; avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.
« Écoute, Seigneur, pitié pour moi ! Seigneur, viens à mon aide ! »
Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon coeur ne se taise pas, qu'il soit en fête pour toi, et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4,43-54.

Jésus, après ces deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. » L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. » Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Imitation de Jésus-Christ, traité spirituel du 15ème siècle
IV, 18 (trad. Ravinaud, Médiaspaul 1984, p. 251)

« Vous ne pouvez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes ? »


      « Celui qui scrute la majesté de Dieu sera accablé par sa gloire » (Pr 25,27 Vulg). Dieu n'a pas donné à l'homme l'intelligence suffisante pour tout connaître...; ce que l'on exige de toi, c'est une foi solide et une vie pure, et non une connaissance universelle. Si tu ne peux parfois même pas comprendre et saisir ce qui est au-dessous de toi, comment comprendrais-tu ce qui est au-dessus ? Abandonne-toi à Dieu, soumets ta raison à ta foi, et il te sera donné la lumière nécessaire.

      Certains sont tentés au sujet de la foi et du saint sacrement ; il peut y avoir là une suggestion de l'ennemi. Ne te laisse donc pas assaillir par les doutes que le démon t'inspire, ni tourmenter par les pensées qu'il te suggère, mais crois à la parole de Dieu, crois à ses saints et à ses prophètes, et l'esprit mauvais s'enfuira. Il est souvent très profitable à un serviteur de Dieu de subir de telles épreuves. En effet, le diable ne tente pas les incroyants et les pécheurs, puisqu'il est sûr de les posséder ; c'est aux fidèles et aux amis de Dieu qu'il s'attaque afin de s'emparer d'eux par tous les moyens.

      Continue donc d'avancer dans la voie de Dieu avec une foi simple et inébranlable ; approche-toi de lui avec un respect humble, et pour tout ce qui dépasse ton entendement, remets-t'en avec confiance à la toute-puissance de Dieu. Dieu ne trompe jamais personne, mais celui qui se fie trop à lui-même risque fort de tomber dans l'erreur. Dieu s'approche des simples, se révèle aux humbles, « donne l'intelligence aux petits » (Ps 118,130), montre le chemin aux âmes pures, mais prive de sa grâce les curieux et les orgueilleux. La raison humaine est souvent convaincue d'erreur, mais la vraie foi est infaillible. La raison et toutes ses recherches doivent se ranger derrière la foi, et non la précéder ou la combattre.


03/03/2008
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