Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 27 août 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 21e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Ste Monique (+ 388),  Saint Césaire d'Arles (470-543)

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Saint Bernard : Au milieu de la nuit


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 3,7-13.

C'est pourquoi, frères, au milieu de toutes nos difficultés et de notre détresse, les nouvelles reçues à votre sujet nous ont réconfortés à cause de votre foi. Car maintenant nous revivons, puisque vous autres, vous tenez bon dans le Seigneur. Comment pourrions-nous assez rendre grâce à Dieu pour vous ? Nous avons en effet beaucoup de joie à cause de vous devant notre Dieu, et nous le prions avec ardeur, jour et nuit, qu'il nous fasse revoir votre visage pour compléter ce qui manque à votre foi. Que Dieu lui-même, notre Père, et que notre Seigneur Jésus nous tracent le chemin jusqu'à vous. Que le Seigneur vous donne, entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous. Et qu'ainsi il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche devant Dieu notre Père, pour le jour où notre Seigneur Jésus viendra avec tous les saints.


Psaume 90(89),3-4.12-13.14.17.

Tu fais retourner l'homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
A tes yeux, mille ans sont comme hier, c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos coeurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains ; oui, consolide l'ouvrage de nos mains.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 24,42-51.

Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde', et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 1 pour l'Avent (trad. cf. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 137)

Au milieu de la nuit


      Quand le Sauveur est-il venu ? Il n'est pas venu au commencement du temps, ni au milieu, mais à la fin. Et cela, il ne l'a pas fait sans raison. Mais très sagement, la Sagesse divine, qui n'ignorait pas que les fils d'Adam sont portés à l'ingratitude, a disposé qu'elle ne leur apporterait ses premiers secours que lorsqu'ils seraient dans le plus grand besoin.

      Déjà, en vérité, « le soir tombait et le jour baissait », « le soleil de la justice » avait à peu près disparu (Lc 24,29; Ml 3,20) ; il ne répandait plus sur terre qu'une lueur incertaine et une faible chaleur. De fait, la lumière de la connaissance de Dieu s'était bien amoindrie et la chaleur de la charité refroidie, par suite de l'iniquité croissante (Mt 24,12). Il n'y avait plus d'apparition d'anges, plus d'oracles de prophètes ; ils avaient pris fin, comme vaincus par le désespoir devant l'extrême endurcissement des hommes et leur obstination. C'est alors que le Fils affirma : « Maintenant je dis : Voici que je viens » (Ps 39,8). Oui, à l'heure où tout reposait en silence et que la nuit était au milieu de sa course, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est descendue du ciel, de son trône royal (Sg 18,14). Comme le dit l'apôtre Paul : « Quand est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils » (Ga 4,4).


27/08/2009
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