Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 17 décembre 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Férie de l'Avent : semaine avant Noël (17 déc.)


L'Eglise fête : Semaine préparatoire à Noël 1
Saint(s) du jour : Ste Olympiade, veuve (+ 408),  St Judicaël (Gaël), roi (v. 650)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Léon le Grand : « Table des origines de Jésus Christ »


Livre de la Genèse 49,2.8-10.

Rassemblez-vous, écoutez, fils d'Israël, écoutez votre père Jacob. Juda, tes frères te rendront hommage, ta main fera plier la nuque de tes ennemis et les fils de ton père s'inclineront devant toi. Juda mon fils est un jeune lion ; il est revenu de la chasse ; il s'est accroupi, il s'est couché comme un lion ; ce fauve, qui le fera lever ? La royauté n'échappera point à Juda, ni le commandement, à sa descendance, jusqu'à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront. »


Psaume 72(71),1-4.7-8.17.

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice, qu'il fasse droit aux malheureux !
Montagnes, portez au peuple la paix, collines, portez-lui la justice !
Qu'il fasse droit aux malheureux de son peuple, qu'il sauve les pauvres gens, qu'il écrase l'oppresseur !
En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu'au bout de la terre !
Que son nom dure toujours ; sous le soleil, que subsiste son nom ! En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ; que tous les pays le disent bienheureux !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,1-17.

Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham : Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone. Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie). Le nombre total des générations est donc : quatorze d'Abraham jusqu'à David, quatorze de David jusqu'à l'exil à Babylone, quatorze de l'exil à Babylone jusqu'au Christ.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Lettre 31 ; PL 54, 791 (trad. Orval)

« Table des origines de Jésus Christ »


      Il ne sert à rien de dire que notre Seigneur, fils de la Vierge Marie, est vraiment homme, si on ne croit pas qu'il l'est de la manière que proclame l'Evangile. Lorsque Matthieu nous parle de la « généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham », il dessine, à partir de l'origine de l'humanité, la lignée des générations jusqu'à Joseph à qui Marie était fiancée. Luc, au contraire, remonte les degrés successifs pour aboutir au commencement du genre humain, et il montre ainsi que le premier et le dernier Adam sont de la même nature (3,23s).

      Il était possible, certes, à la Toute-puissance du Fils de Dieu de se manifester pour l'instruction et la justification des hommes de la même manière qu'il était apparu aux patriarches et aux prophètes sous une forme charnelle ; par exemple, lorsqu'il luttait avec Jacob (Gn 32,25) ou qu'il engageait une conversation avec Abraham, acceptant le service de son hospitalité au point de prendre la nourriture qu'il lui présentait (Gn 18). Mais ces apparitions n'étaient que des signes, des images de l'homme dont elles annonçaient la réalité puisée aux racines de ces ancêtres.

      Le mystère de notre rédemption, disposé dès avant le temps, depuis l'éternité, aucune image ne pouvait l'accomplir. L'Esprit n'était pas encore descendu en la Vierge, et la puissance du Très-Haut ne l'avait pas encore couverte de son ombre (Lc 1,35). La Sagesse ne s'était pas encore construit une demeure pour que le Verbe s'y incarne et que, la nature de Dieu et celle de l'esclave s'unissant en une seule personne, le Créateur du temps naisse dans le temps, et celui par qui tout a été fait soit engendré parmi toutes les créatures. Si l'homme nouveau ne s'était assimilé à la chair du péché et chargé de notre vieillesse, s'il n'avait daigné, lui, consubstantiel au Père, prendre substance de sa mère et assumer notre nature –- hormis le péché --, l'humanité serait maintenue prisonnière à la merci du démon, et nous ne pourrions jouir de la victoire triomphale du Christ, car elle aurait eu lieu en dehors de notre nature. C'est donc de l'admirable participation du Christ à notre nature que jaillit sur nous la lumière du sacrement de la régénération.





17/12/2009
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