Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 03 janvier 2008

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Férie du temps de Noël (3 janv.)


Saint(s) du jour : Sainte Geneviève (422-512),   Le Saint Nom de Jésus

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Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « L’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »


Première lettre de saint Jean 2,29.3,1-6.

Puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de lui. Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. Tout homme qui commet le péché lutte contre Dieu ; car le péché, c'est la lutte contre Dieu. Or, vous savez que lui, Jésus, est apparu pour enlever les péchés, et qu'il n'y a pas de péché en lui. Quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas ; quand il pèche, c'est qu'il ne l'a pas vu et ne le connaît pas.


Psaume 98,1.3-4.5-6.

Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s'est assuré la victoire.
il s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d'Israël ; la terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ;
jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,29-34.

Le lendemain, comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint.' Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Les Noces de l’Agneau, 14/9/1940 (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 260)

« L’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »


      Dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean écrit : « Voici ce que j’ai vu : en face du trône…il y avait un Agneau, il se tenait debout et il était comme immolé » (Ap 5,6). Tandis qu’il contemplait cette vision, un souvenir demeurait encore bien vivant en lui : celui du jour inoubliable où, au bord du Jourdain, Jean le Baptiste avait désigné Jésus comme « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »…

      Mais pourquoi le Seigneur lui-même avait-il choisi l'agneau pour être son symbole par excellence ? Pourquoi se montrait-il encore sous cette apparence sur le trône éternel de la gloire ? Parce qu'il était innocent comme un agneau et humble comme un agneau, et parce qu'il était venu pour « se laisser mener à l'abattoir comme un agneau » (Is 53,7). Cela aussi l’apôtre Jean l'avait contemplé, quand le Seigneur s'était laissé lier les mains au jardin des Oliviers et s'était laissé clouer sur la croix au Golgotha. Là, au Golgotha, le vrai sacrifice de la réconciliation avait été accompli. Les anciens sacrifices en avaient perdu leur force et, comme l'ancien sacerdoce, ils ont cessé bientôt lorsque le Temple a été détruit. Tout cela Jean l'avait vécu. C'est pourquoi il ne s'est pas étonné de voir l'Agneau sur le trône…

      Comme l'Agneau devait être tué pour être élevé sur le trône de la gloire, ainsi pour tous ceux qui sont choisis pour « le repas de noce de l'Agneau » (Ap 19,9) le chemin vers la gloire passe par la souffrance et par la croix. Ceux qui veulent s’unir à l’Agneau doivent se laisser fixer avec lui à la croix. Tous ceux qui sont marqués du sang de l’Agneau (cf Ex 12,7) y sont appelés, et ce sont tous les baptisés. Mais tous ne comprennent pas l’appel et tous ne le suivent pas.




04/01/2008
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