Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

jeudi 02 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68



Le jeudi de la 13e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : Bx Pierre de Luxembourg, cardinal (+ 1387),  Sts Processus et Martinien, martyrs (Ier siècle)

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Saint Cyrille d'Alexandrie : « La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »


Livre de la Genèse 22,1-13.15-19.

Dieu mit Abraham à l'épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l'offriras en sacrifice sur la montagne que je t'indiquerai. » Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois pour le sacrifice, et se mit en route vers l'endroit que Dieu lui avait indiqué. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l'endroit de loin. Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l'âne. Moi et l'enfant nous irons jusque là-bas pour adorer, puis nous reviendrons vers vous. » Abraham prit le bois pour le sacrifice et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s'en allèrent ensemble. Isaac interrogea son père Abraham : « Mon père ! - Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l'agneau pour l'holocauste ? » Abraham répondit : « Dieu saura bien trouver l'agneau pour l'holocauste, mon fils », et ils s'en allaient tous les deux ensemble. Ils arrivèrent à l'endroit que Dieu avait indiqué. Abraham y éleva l'autel et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l'ange du Seigneur l'appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L'ange lui dit : « Ne porte pas la main sur l'enfant ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique. » Abraham leva les yeux et vit un bélier, qui s'était pris les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils. Du ciel l'ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham : « Je le jure par moi-même, déclare le Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance tiendra les places fortes de ses ennemis. Puisque tu m'as obéi, toutes les nations de la terre s'adresseront l'une à l'autre la bénédiction par le nom de ta descendance. » Alors Abraham retourna auprès de ses serviteurs et ensemble ils se mirent en route pour Bershéba ; et Abraham y habita.


Psaume 116(114),1-8.

J'aime le Seigneur : il entend le cri de ma prière ;
il incline vers moi son oreille : toute ma vie, je l'invoquerai.
J'étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l'abîme, j'éprouvais la tristesse et l'angoisse ;
j'ai invoqué le nom du Seigneur : " Seigneur, je t'en prie, délivre-moi ! "
Le Seigneur est justice et pitié, notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits : j'étais faible, il m'a sauvé.
Retrouve ton repos, mon âme, car le Seigneur t'a fait du bien.
Il a sauvé mon âme de la mort, gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,1-8.

Jésus monta en barque, traversa le lac et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voilà qu'on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés. . . » alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. » L'homme se leva et rentra chez lui. En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église


« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »


      Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel. Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt : « Tes péchés sont pardonnés ». On me dira peut-être : « Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? » C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le coeur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants. L'Écriture dit en effet : « Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers » (Pr 5,21)...

      Pourtant quand le Christ disait : « Tes péchés sont pardonnés », il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair. Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu...

      Qui possède ce pouvoir ? Lui seul ou nous aussi ? Nous aussi avec lui. Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi. Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir. Il a dit en effet aux apôtres : « Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » (Mt 18,18). Et encore : « Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20,23).






03/07/2009
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