Sous COMMISSION LITURGIE St Jacques

dimanche 05 juillet 2009

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68


dimanche 05 juillet 2009

Quatorzième dimanche du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Antoine-Marie Zaccaria, fondateur (+ 1539)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Syméon le Nouveau Théologien : Croire en Jésus aujourd'hui


Livre d'Ezéchiel 2,2-5.

L'esprit vint en moi, il me fit mettre debout, et j'entendis le Seigneur qui me parlait ainsi : « Fils d'homme, je t'envoie vers les fils d'Israël, vers ce peuple de rebelles qui s'est révolté contre moi. Jusqu'à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi, et les fils ont le visage dur, et le coeur obstiné. C'est à eux que je t'envoie, et tu leur diras : 'Ainsi parle le Seigneur Dieu. . . ' Alors, qu'ils écoutent ou qu'ils s'y refusent - car c'est une engeance de rebelles -, ils sauront qu'il y a un prophète au milieu d'eux.


Psaume 123,1.2.3-4.

Vers toi j'ai les yeux levés, vers toi qui es au ciel.
Comme les yeux de l'esclave vers la main de son maître, comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, attendent sa pitié.
Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous : notre âme est rassasiée de mépris.
C'en est trop, nous sommes rassasiés du rire des satisfaits, du mépris des orgueilleux !


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,7-10.

Et les révélations que j'ai reçues sont tellement exceptionnelles que, pour m'empêcher de me surestimer, j'ai dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour m'empêcher de me surestimer. Par trois fois, j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi. Mais il m'a déclaré : « Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » Je n'hésiterai donc pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi. C'est pourquoi j'accepte de grand coeur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.

Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Catéchèses, n°29 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 264 rev. ; cf SC 113, p. 165s )

Croire en Jésus aujourd'hui


      Beaucoup ne cessent de dire : « Si nous avions vécu au temps des apôtres, et si nous avions été jugés dignes de voir le Christ comme eux, nous serions aussi devenus des saints comme eux ». Ils ignorent qu'il est le même, lui qui parle, maintenant comme alors, dans tout l'univers... La situation actuelle n'est sûrement pas la même que celle d'alors, mais c'est la situation d'aujourd'hui, de maintenant, qui est beaucoup plus heureuse. Elle nous conduit plus facilement à une foi et une conviction plus profondes que le fait de l'avoir vu et entendu alors physiquement.

      Alors, en effet, c'était un homme qui apparaissait à ceux qui étaient sans intelligence, un homme d'humble condition ; mais maintenant c'est un Dieu qui nous est prêché, un Dieu véritable. Alors, il fréquentait physiquement les publicains et les pécheurs et mangeait avec eux ; mais maintenant il est assis à la droite de Dieu le Père, n'ayant jamais été séparé de lui en aucune manière... Alors, même les gens de rien le méprisaient en disant : « N'est-il pas le fils de Marie et de Joseph le charpentier ? » (Mc 6,3; Jn 6,42) Mais maintenant les rois et les princes l'adorent comme le Fils du vrai Dieu, et vrai Dieu lui-même... Alors, il était tenu pour un homme périssable et mortel parmi tous les autres. Lui qui est Dieu sans forme et invisible a reçu, sans altération ni changement, une forme dans un corps humain ; il s'est montré totalement homme, sans offrir au regard rien de plus que les autres hommes. Il a mangé, bu, dormi, transpiré et s'est fatigué ; il a fait tout ce que font les hommes, excepté le péché.

      C'était une grande chose de reconnaître et de croire qu'un homme pareil était Dieu, celui qui a fait le ciel, la terre et tout ce qu'ils contiennent... Ainsi, celui qui actuellement écoute chaque jour Jésus proclamer et annoncer par les saints évangiles la volonté de son Père béni, sans lui obéir avec crainte et tremblement et sans garder ses commandements, n'aurait pas plus accepté alors de croire en lui.


07/07/2009
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